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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:22

L'Arctique face au défi du réchauffement climatique



À l'heure où le réchauffement climatique s'intensifie, l'Arctique est en passe de devenir un enjeu stratégique et économique majeur. Le glaciologue Olav Orheim est revenu sur les défis qui attendent la région ces prochaines décennies.

Depuis plusieurs années nous avons vu évoluer le réchauffement climatique en Arctique et ce réchauffement s'accélère (.). Si nous savons qu'une augmentation de la température de l'ordre de 2°C est supportable pour l'avoir déjà vécu, nous allons aujourd'hui vers des territoires inconnus, a alerté le glaciologue Olav Orheim, à l'occasion d'une conférence consacrée à l'Arctique et qui s'est déroulée au Palais de la Découverte de Paris, le vendredi 17 octobre.

Le scientifique norvégien s'est plus particulièrement penché sur le cas du Svalbard, l'une des régions les plus au nord de la planète. Plus connu en France sous le nom de Spitzberg, le Svalbard se situe en effet à seulement 1.300km du pôle et les 2/3 de son territoire sont recouverts de glaciers. Or, explique Olav Orheim, malgré sa position géographique privilégiée, cette région dont le climat était jusqu'ici arctique, connaît de premiers signes de réchauffement. C'est ce que prouve par exemple, l'apparition récente sur son territoire de nouvelles espèces venues du sud.

Pire encore en Arctique, la banquise dont la surface représentait environ 8 millions de km2 en 1979 est passée à 4 millions de km2 en 2008 provoquant une augmentation du niveau de la mer de l'ordre de 2 à 3 mm par an. Les prévisions concernant cette augmentation seraient par ailleurs plus basses que la réalité, estime le scientifique. Le mécanisme d'amplification ayant été sous-estimé, selon lui.

Enfin, la libération du méthane du permafrost inquiète plus particulièrement Olav Orheim. Bien que les émissions soient quantitativement moins importantes que celles du CO2, le méthane a un pouvoir réchauffant plus important. Par ailleurs, on ne peut pas arrêter sa diffusion.

Les prochains défis de l'Arctique

La communauté scientifique présage que le bouleversement climatique va amener le Grand nord à représenter un enjeu stratégique et économique important, dans les prochaines décennies.

En Arctique, le réchauffement entraînera en premier lieu, une modification des activités économiques telle que l'essor de la pêche ou encore de l'agriculture.

Dans un même temps, la fonte des glaces liée au réchauffement laisse entrevoir l'ouverture de certains passages maritimes, jusqu'ici difficilement navigables. L'accès au pétrole sera alors facilité. On pense en effet, qu'en dehors du Moyen-Orient, l'Arctique dispose des plus grandes réserves de pétrole inexploitées, indique Olav Orheim.

D'autres défis se révéleront plus inquiétants, comme l'affluence des touristes et des navigateurs qui vont être de plus en plus nombreux à vouloir se rendre au pôle nord . Nous devons répondre à certaines questions avant de laisser passer tous ces gens sur le territoire arctique, qui jusqu'ici n'accueille que des chercheurs, des scientifiques ou simplement des habitants.

Sources
Actu Environnement

Posté par Adriana Evangelizt

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 23:18
Le réchauffement climatique causé par l'homme affecte l'Antarctique et l'Arctique



Une étude publiée la semaine dernière apporte de nouvelles preuves au fait que le réchauffement climatique causé par l’homme, et notamment la combustion de carburants fossiles, affecte aussi bien l’Arctique que l’Antarctique, les deux régions polaires du Globe.

L’Antarctique et l’Arctique ont de moins en moins de glace à cause du réchauffement climatique, d’après ce que des scientifiques ont déclaré la semaine dernière dans le cadre d’une étude qui apporte de nouvelles preuves de l’effet qu’a le changement climatique provoqué par l’homme sur chaque continent.

 

La détection d’une cause humaine de réchauffement climatique aux deux pôles de la terre montre aussi à quel point il est nécessaire de comprendre l'évolution des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland qui feraient augmenter le niveau de la mer de 70 mètres si elles fondaient totalement, d’après les déclarations des scientifiques.

« Nous sommes capables, pour la première fois, d’attribuer directement le réchauffement climatique à l’influence des hommes en Antarctique et en Arctique » indique ainsi Nathan Gillett de l’Université d’East Anglia en Angleterre, à propos d’une étude qu’il a conduite avec des collègues venant des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et du Japon.

Les scientifiques affirment que les températures ont augmenté d’environ 2°C au cours des quarante dernières années dans l’Arctique. Les températures en Antarctique, un continent gelé plus grand que les Etats-Unis, ont augmenté de plusieurs dizièmes de degré.

 

L’Arctique s’est considérablement réchauffé ces dernières années et la mer de glace a fondu en 2007 pour atteindre un niveau plus bas que tous les records établis précédemment.

 

Mais les tendances qu’a suivi l’Antarctique ont été plus confuses : certaines mers de glace d’hiver se sont étendues ces dernières années, ce qui a suscité des doutes quant au caractère mondial du réchauffement climatique.

 

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat, qui rassemble le travail de 2 500 experts, a déclaré l’an dernier que l’empreinte humaine sur le climat « avait été détectée sur chaque continent à l’exception de l’Antarctique » qui n’était pas assez bien couvert (du point de vue de l’observation) pour en faire une évaluation pertinente.

 

Les scientifiques, qui ont publié leur étude dans le journal Nature Geoscience, affirment que leurs découvertes comblent ce fossé.

 

L’étude, qui compare les archives de températures et quatre modèles climatiques informatiques, montre un réchauffement des deux régions polaires du globe, dont l’explication la plus plausible réside dans l’augmentation des gaz à effet de serre, provenant principalement de la combustion de carburants fossiles, plutôt que par des changements naturels.

 

Le lien avec les activités humaines est difficile à trouver dans les régions polaires parce qu’il y a moins de 100 stations de température en Arctique et seulement 20 en Antarctique.

 

Les scientifiques affirment que les températures ont augmenté d’environ 2°C au cours des quarante dernières années dans l’Arctique. Les températures en Antarctique, un continent gelé plus grand que les Etats-Unis, ont augmenté de plusieurs dizièmes de degré. L’Arctique se réchauffe plus rapidement parce que l’eau plus sombre et le sol absorbent plus de chaleur que la glace et la neige qui au contraire réfléchissent les rayons du soleil.

 

L’étude établit également un lien de manière officielle entre les émissions de gaz à effet de serre et l’augmentation des températures en Arctique, où les grandes variations naturelles comprennent une augmentation importante des températures dans les années 1930 et 1940.

 

Le lien avec les activités humaines a été souligné lors d’un congrès du GIEC l’an dernier, qui indiquait que l’impact humain « avait probablement contribué à la diminution récente de l’étendue de la mer de glace Arctique ».

 

Les scientifiques qui ont conduit l’étude ont recommandé que davantage de recherches soient faites sur la glace et les températures dans ces régions polaires.

 

Le GIEC prévoit que le niveau des mers augmentera entre 18 et 59 centimètres au cours du siècle, tandis qu’il y aura probablement plus de sécheresses, d’inondations, de canicules et de tempêtes plus dévastatrices.

 

« Nous devons vraiment être plus attentifs à ce qui se passe pour ces calottes glaciaires » a déclaré Andrew Monaghan, du Centre National des Etats-Unis pour la recherche Atmosphérique.


Sources Actualités News Environnement

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 17:12

Et là encore on voit les scientifiques patentés -ceux qui reçoivent les grosses subventions, bien sûr- nier l'évidence du méthane qui se répand dans l'atmosphère et contrer ceux qui disent le contraire dont les Russes. Ils préfèrent ne parler que du CO2 et être financés dans ce sens. On nous tait beaucoup de choses et on nous ment. Ainsi l'histoire se répète lorsqu'on lit dans le Nouveau Testament les propos qu'aurait tenu Yeshoua qui, de toute façon, connaissait la Tradition des Anciens... la preuve...

24:37 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme.
24:38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche;
24:39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme.

Il faut bien comprendre que "l'avènement du Fils de l'homme" qui correspondrait selon les religieux endoctrinés à "la venue du Messie" signifie en réalité la Fin de l'ère des Poissons et la Venue d'une autre ère, inexorablement accompagnée de la Grande Catastrophe.

Dans la Vraie Tradition, il se raconte que Noé aurait averti le peuple avec qui il vivait mais personne ne l'a cru. Et il est tout à fait étonnant de trouver un passage dans le Coran qui tend à confirmer cette Version :

Oui, nous avons envoyé Noé à son peuple : « Avertis ton peuple avant qu'un douloureux châtiment ne l'atteigne ! »

Il dit : « O mon peuple ! Je suis pour vous un avertisseur explicite.

« Adorez Dieu ! Craignez-le ! Obéissez-moi !

« Il vous pardonnera vos péchés ; il vous accordera un délai jusqu'à un terme fixé ; mais quand vient le terme fixé par Dieu, il ne peut être différé. - Si vous saviez ! »

Il dit : « Mon Seigneur ! J'ai appelé mon peuple nuit et jour et mon appel n'a fait qu'augmenter son éloignement. »

Comme quoi, il est permis de penser que le Prophète de l'Islam connaissait aussi la Tradition des Anciens. Ces écrits le prouvent. J'ai même trouvé un passage où il est question des Abeilles. J'en reparlerai bientôt. Les Prophètes sont souvent des gens qui ont beaucoup lu, beaucoup étudié et surtout ils ont pour Mission de transmettre justement la Tradition des Anciens. Et quand je dit "beaucoup lu", il est bien évident qu'il y a longtemps que les tablettes avec des signes existent et qu'elles passaient de générations en générations. Les tablettes sumériennes où il est fait mention du Déluge sont un bon exemple de la transmission qui se fit et dont Moïse fut aussi le récepteur. J'ai des videos qui prouvent ce fait.



Le méthane pourrait-il déstabiliser le climat en l'espace d'une génération ?


par Alexis Madrigal


Le réchauffement climatique pourrait libérer les énormes quantités de méthane emprisonnées dans les sols gelés, provoquant en quelques décennies un processus d’emballement incontrôlable de l’effet de serre. Une nouvelle étude publiée par Nature indique que ce scénario catastrophe s’est peut-être déjà déroulé par le passé.

Un nouvelle étude publiée jeudi par la prestigieuse revue scientifique Nature décrit le pire scénario d’emballement de l’évolution du climat dans lequel la Terre pourrait perdre la totalité de ses glaces en l’espace d’une génération.

Si la température du globe continue d’augmenter, d’énormes quantités de méthane pourraient être libérées par les 10 000 gigatonnes de gaz gelé qui sont à l’heure actuelles emprisonnées dans les profondeurs des océans et le pergélisol. Le franchissement de ce seuil de basculement du climat aurait pour conséquence que le réchauffement de la planète serait alors bien pire et bien plus rapide que ce qu’envisagent aujourd’hui les prévisions des scientifiques.

Cette nouvelle étude suggère que c’est précisément ce type de processus libérant les réserves de méthane qui a provoqué un réchauffement rapide de la Terre il y a 635 millions d’années de cela, durant lequel un âge glaciaire a laissé place à une période de chaleur tropicale. Le principal auteur de l’étude indique que ce phénomène pourrait se reproduire, et rapidement. Il ne s’agirait pas d’une évolution sur des milliers ou des millions d’années, mais peut-être à l’échelle du siècle.

« C’est un une préoccupation majeure, car il est possible qu’un réchauffement de faible ampleur puisse libérer ce méthane piégé », déclare Martin Kennedy, qui est professeur à l’Université Californienne Riverside. « La libération de ces réserves de méthane pourrait réchauffer la Terre de dizaines de degrés Farenheit [1] , et ce mécanisme pourrait être très rapide, à l’échelle géologique. »

Le méthane est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone. Et ces réservoirs de gaz gelé sont deux fois plus importants en volume que les réserves de combustibles fossiles connues.

Les scénarios des évolutions futures du climat, comme ceux qui ont été élaborés par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques, ressemblent souvent à des courbes régulières progressant du même pas que celle de l’élévation des niveaux de dioxyde de carbone. C’est le résultat de l’usage des modèles mathématiques linéaire qui sous-tendent ces graphiques. Mais M. Kennedy, tout comme d’autres géologues, tout en reconnaissant l’importance des gaz à effet de serre dus à de l’activité humaine, affirme que les modélisations ne peuvent rendre compte des changements climatiques très marqués qui se produisent en quelques décennies.

« Aucune de ces choses n’est linéaire. C’est du non-linéaire », constate M. Kennedy.

Le travail de M. Kennedy publié par Nature étudie la période de déglaciation rapide qui s’est déroulée voici 635 millions d’années, et s’efforce de déterminer quel a été le « déclencheur » à l’origine du réchauffement massif qui a eu lieu dans le monde entier.

Dans le scénario proposé par son étude, le méthane à l’état solide - emprisonné avec des molécules d’eau dans des formations cristallines nommées « clathrates » - a d’abord été décongelé aux latitudes des tropiques et a commencé à se répandre dans l’atmosphère. Le réchauffement induit par ce gaz a déclenché une cascade de déstabilisation des clathrates, remontant peu à peu vers les pôles, agissant comme un mécanisme de rétroaction produisant un emballement qui a rapidement transformé un climat glacial en période tropicale.

Kennedy a choisi d’étudier la période connue sous le nom de déglaciation Marinoan parce qu’il voit un parallèle entre cet événement lointain et l’augmentation rapide de température que connaît maintenant la Terre en raison du « forçage radiatif » induit par l’élévation des niveaux de gaz à effet de serre.

« Que va-t-il se passer si l’on double ou triple les niveaux de CO2 ? » s’interroge-t-il.

A l’heure actuelle, les clathrates sont présentes dans le pergélisol de la région Arctique et dans les fonds marins près des continents. Le professeur s’inquiète que la hausse des niveaux de CO2 puisse provoquer un réchauffement suffisant pour déstabiliser ces réservoirs de clathrates. Sur la base de son analyse des données géologiques, cela pourrait entraîner une évolution du climat plus rapide que ce que la plupart des scientifiques prévoient. Il serait alors difficile pour l’humanité d’y faire face.

« Si la Terre évolue vers un nouvel état, cela se déroulera très rapidement », avertit M. Kennedy.

D’autres géologues partagent également ses inquiétudes. Jim Kennett, un professeur de géologie et de paléobiologie à l’Université de Santa Barbara, déclare que la recherche des éléments déclencheurs des évolutions climatiques et des points de basculement est devenu le plus important problème scientifique de notre époque.

« Les travaux de Martin Kennedy sont très important et je pense qu’il est sur la bonne voie », déclare M. Kennett.

M. Kennett, comme M. Kennedy, fait valoir que la libération des clathrates de méthane est la seule explication possible pour le déclenchement de changements climatiques massifs intervenant en quelques décennies seulement.

Pour autant, tous les scientifiques n’admettent pas l’hypothèse selon laquelle le méthane gelé ferait peser une grave menace pour le climat. Larry Smith, un professeur au département des sciences de la terre et de l’espace de l’UCLA, déclare que des recherches antérieures avaient dissipées les craintes de voir les clathrates de méthane se déstabiliser et libérer leur méthane.

« Les conditions requises pour déstabiliser les clathrates ne semble pas réalistes dans les scénarios futurs probables, » observe M. Smith.

David Archer, professeur de sciences de la terre à l’Université de Chicago, a fait valoir l’an dernier dans une étude (Pdf) que la libération de méthane semble devoir être « régulière plutôt que de catastrophique » et se dérouler sur une échelle comparable à celle de la combustion de combustibles fossiles.

De nombreux scientifiques estiment que toute une gamme d’autres facteurs, comme les variations dans l’albédo (la réflectivité) de la Terre pourraient expliquer l’ampleur et la rapidité des changements climatiques qui se sont produits à travers l’histoire.

Déterminer laquelle parmi ces théories est pertinente pourrait avoir un impact majeur à la fois sur les priorités de recherche et les décisions des politiques. Si Kennedy a raison, la hausse des températures dans les latitudes septentrionales où se trouve le pergélisol serait un très mauvais signe pour le climat de la planète.

En effet, Larry Smith, expert dans ce domaine, note que les températures du pergélisol ne cessent de s’élever dans l’hémisphère Nord. Cela a conduit l’ONU à publier une mise en garde au début de l’année avertissant que les clathrates sont l’une des principales inconnues pour l’évolution du climat. Le mois dernier, des scientifiques Russes ont publié des données indiquant que la déstabilisation des hydrates est d’ores et déjà une réalité dans l’océan Arctique.

Cependant, l’absence de données fiables sur la quantité de méthane libérée dans l’atmosphère par le réchauffement du pergélisol et des fonds marins ne permet pas de produire les chiffres qui pousseraient les gouvernements à prendre conscience et à changer de cap.

« Les fuites de méthane du pergélisol, c’est quelque chose qui existe », rappelle M. Kennedy. « Le défi aujourd’hui, c’est que nous ne pouvons pas les mesurer, donc nous nous contentons de les ignorer allègrement. »

Lire aussi :  Le permafrost sibérien fond et libère son méthane (VO)


Sur le web :

Nature Snowball Earth termination by destabilization of equatorial permafrost methane clathrate

The equatorial palaeolatitude implies a highly volatile shelf permafrost pool that is an order of magnitude larger than that of the present day.

A pool of this size could have provided a massive biogeochemical feedback capable of triggering deglaciation and accounting for the global postglacial marine carbon and sulphur isotopic excursions, abrupt unidirectional warming, cap carbonate deposition, and a marine oxygen crisis.

Our findings suggest that methane released from low-latitude permafrost clathrates therefore acted as a trigger and/or strong positive feedback for deglaciation and warming.

Methane hydrate destabilization is increasingly suspected as an important positive feedback to climate change that coincides with critical boundaries in the geological record and may represent one particularly important mechanism active during conditions of strong climate forcing.

BBC : Methane rise points to wetlands (23/5/08)

Higher atmospheric levels of the greenhouse gas methane noted last year are probably related to emissions from wetlands, especially around the Arctic.

Rising levels in the Arctic could mean that some of the methane stored away in permafrost is being released, which would have major climatic implications.

Noaa suggested that 2007 had seen a global rise of about 0.5%.

Some stations around the Arctic showed rises of more than double that amount.

One is the station at Mount Zeppelin in Svalbard, north of Scandinavia.

A sustained release from Arctic regions or tropical wetlands could drive a feedback mechanism, whereby higher temperatures liberate more of the greenhouse gas which in turn forces temperatures still higher.

A particularly pertinent question is whether methane is being released from hydrates on the ocean floor.

These solids are formed from water and methane under high pressure, and may begin to give off methane as water temperatures rise.

The amount of the gas held in oceanic hydrates is thought to be larger than the Earth’s remaining reserves of natural gas.

In collaboration with other British institutions, Dr Fisher’s team will begin work this summer sampling water near hydrate deposits to look for indications of gas emerging.

Publication originale Wired, traduction Contre Info

[1] Ndt : 10 degrés Farenheit égalent 5,5°

Sources
Contre Info

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 17:10

Je viens justement de trouver un article qui parle du méthane, j'y faisais allusion précédemment. Ils disent qu'ils se répand aussi dans l'atmosphère... le méthane est un gaz, il entre dans l'Elément Air. C'est vous dire que les quatre Eléments sont vraiment en action dans tous les domaines. Les séismes si nombreux en ce moment étant liés aux activités volcaniques donc Elément Feu. Ce qui entraînera des inondations -Element Eau- et un déferlement de catastrophes sur la Terre. Tout est lié. Le Sphynx, symbole laissé par les Anciens, représentant ces quatre éléments, livre là son Enigme. On le retrouve tant dans le livre d'Ezechiel que dans l'Apocalypse, ce qui signifie qu'à la base, la Vraie Tradition a bien été donnée aux hommes. On voit ce qu'elle est devenue entre les mains des scribes et des religieux.


Climat : la bombe à retardement du méthane est enclenchée


Par Steve Connor, The Independent, 23 septembre 2008


Les scientifiques ont découvert la preuve que les fonds marins de l'Arctique commencent à libérer dans l'atmosphère des millions de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Les chercheurs ont pu observer le bouillonnement provoqué par le gaz à la surface de la mer.

The Independent a pris connaissance d’une partie des premiers résultats obtenus, qui suggèrent que le gaz méthane contenu dans d’énormes gisements sous-marins en Arctique s’échappe vers la surface en raison du réchauffement et de la disparition des glaces.

Le comportement de ces réserves souterraines de méthane revêt une importance majeure car les scientifiques pensent que leur libération subite dans l’atmosphère a provoqué par le passé une augmentation rapide de la température terrestre, entraînant des bouleversements du climat et même une extinction massive d’espèces. Les scientifiques embarqués à bord d’un bateau scientifique qui a navigué sur toutes les côtes nord de la Russie ont découvert des concentrations intenses de méthane - allant parfois jusqu’à 100 fois les niveaux habituels - sur plusieurs zones, couvrant des milliers de kilomètres carrés sur le plateau continental sibérien.

Durant ces derniers jours, les chercheurs ont observé des zones où la mer bouillonnait sous l’effet des bulles de gaz remontant des « cheminées de méthane » émergeant dans les fonds marins. Ils estiment que la couche de pergélisol sous-marin qui agissait comme un « couvercle », empêchant le gaz d’être libéré, a fondu par endroits et permet au méthane de s’échapper des dépôts qui s’étaient formés avant le dernier âge glaciaire.

Les chercheurs mettent garde sur le fait que ce phénomène pourrait être lié au réchauffement rapide qu’a connu la région au cours des dernières années.

Le méthane est un gaz dont l’effet de serre est environ 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone et de nombreux scientifiques craignent que sa libération pourrait accélérer le réchauffement de la planète par le biais d’un gigantesque processus de rétroaction dans lequel le méthane répandu dans l’atmosphère provoquerait une élévation des températures, ce qui aggraverait la fonte du pergélisol et libérerait encore plus de gaz.

On estime que la quantité de méthane piégée sous l’Arctique est supérieure à la quantité totale de carbone contenue dans des réserves mondiales de charbon. Il est donc de toute première importance que ces réservoirs restent stables au moment où cette région se réchauffe à un rythme plus rapide que d’autres parties de la terre.

Orjan Gustafsson, l’un des responsables de l’expédition, décrit l’ampleur des émissions de méthane observées dans un émail envoyé depuis le navire scientifique russe Smirnitskyi Jacob.

« Nous avons travaillé fiévreusement pour terminer le programme de prélèvement d’échantillons hier et la nuit dernière », écrit le Dr Gustafsson. « Une vaste zone d’intense libération de méthane a été découverte. Sur les précédents sites nous avions observé de fortes concentrations de méthane dissous. Hier, pour la première fois, nous avons observé une zone où la libération est si intense que le méthane n’a pas eu le temps de se dissoudre dans l’eau de mer, mais arrive sous forme de bulles de méthane à la surface. Ces « cheminées de méthane » ont été observées sur échosondeur et avec les [instruments] sismiques. »

À certains endroits, les concentrations de méthane atteignaient 100 fois les niveaux habituels. Ces anomalies ont été constatées dans la mer de Sibérie orientale et la mer de Laptev. Elles portent sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés, et totalisent des millions de tonnes de méthane, a déclaré le Dr Gustafsson. « Cela pourrait être du même ordre de grandeur que ce que l’on estime actuellement pour l’ensemble des océans. » indique-t-il. « Personne ne sait combien d’autres zones existent sur le grand plateau continental de la Sibérie orientale.

« L’hypothèse habituelle était que le « couvercle » de pergélisol sur les sédiments sous-marins du plateau continental Sibérien pouvait retenir ces énormes gisements de méthane. L’augmentation des observations de libération de méthane dans cette région inaccessible peut donnent à penser que le pergélisol, le couvercle, commence à être perforé et laisse donc fuir le méthane ... Le pergélisol présente maintenant des petits trous. Nous avons constaté des niveaux élevés de méthane au-dessus de la surface de l’eau et plus encore dans l’eau juste en dessous. Il est évident que la source provient des fonds marins. »

Les résultats préliminaires de l’étude du plateau sibérien 2008, en cours de préparation pour publication par l’American Geophysical Union, sont supervisés par Igor Semiletov du département de l’Extrême-Orient de l’Académie Russe des Sciences. Depuis 1994, il a dirigé environ 10 expéditions dans la mer de Laptev. Durant les années 1990, il n’avait pas détecté de niveaux élevés de méthane, mais depuis 2003, il a fait état d’une augmentation du nombre de « points chauds » de méthane, qui sont désormais confirmés par les instruments plus sensibles qui sont présents à bord du Jacob Smirnitskyi.

Le Dr Semiletov suggère plusieurs raisons pouvant expliquer pourquoi le méthane d’Arctique s’échappe désormais, dont l’augmentation du volume des eaux relativement plus chaudes qui sont rejetées des cours d’eau Sibériens en raison de la fonte du pergélisol terrestre.

La région de l’Arctique dans son ensemble a connu une hausse des températures moyennes de 4 degrés centigrades au cours des dernières décennies, avec un déclin spectaculaire de l’étendue recouverte par la banquise durant l’été. De nombreux scientifiques craignent que la disparition de la banquise ne puisse accélérer la tendance au réchauffement climatique car l’océan absorbe plus la chaleur du soleil que ne le fait la surface réfléchissante de la glace.

Sur le web :

La page personnelle d’Orjan Gustafsson sur le site de l’Université de Stockholm

Le Devoir, Canada : La bombe méthane est amorcée

Rejoint hier à ses bureaux de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, le professeur Émilien Pelletier, chimiste et écotoxicologue marin, voit dans ce phénomène « l’extension en milieu marin de ce qui se passe dans le permafrost terrestre ». Si les constats des scientifiques suédois annoncent le début d’un dégel du permafrost sous-marin, dit-il, l’humanité doit s’attendre à une libération massive de gaz à effet de serre susceptible de lancer le climat dans un changement potentiellement irréversible.

Les hydrates de méthane, dit-il, sont présentes dans plusieurs grandes mers. Sous l’effet des eaux très froides et aux pressions inimaginables des grandes profondeurs, le fonds, le méthane s’y solidifie parfois sous forme d’énormes cristaux. Des sociétés commerciales cherchent même à exploiter ces combustibles stockés à grande profondeur.

Dans les mers arctique, un autre phénomène semble se produire, dit-il, d’après les constats rapportés par The Independant.

Encyclopédie Britannica article Global Warming

The current average atmospheric methane concentration of 1,750 ppb is equivalent to 3.5 gigatons (3.5 billion tons) of carbon. There are at least 400 gigatons of carbon equivalent stored in Arctic permafrost and as much as 10,000 gigatons (10 trillion tons) of carbon equivalent trapped on the continental margins of the oceans in a hydrated crystalline form known as clathrate. It is believed that some fraction of this trapped methane could become unstable with additional warming, although the amount and rate of potential emission remain highly uncertain.

Publication originale The Independent, traduction Contre Info

Sources Contre Info

Posté par Adriana Evangelizt  

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:51

Alors un des quatre éléments -représentés dans le Sphynx de toutes les civilisations- est l'Eau, très important pour notre planète et tout ce qui vit mais qui est une arme redoutable lorsqu'elle vient à manquer ou lorsqu'elle inonde tout. L'Eau, un des quatre Eléments qui entre forcément en action avec les trois autres pour aider la planète à sa "Métamorphose", ce qui pour nous se traduit par la Grande Catastrophe. Or, le fait qu'elle devienne une denrée rare est un signe de plus de l'approche de ce que les croyants incrédules nomment le "Jugement Dernier".



L'eau, une denrée indispensable de plus en plus rare


Dans de nombreuses régions du monde, la quantité d'eau disponible diminue et la qualité se détériore. Ainsi, selon le rapport que viennent de publier les Nations Unies à l'occasion de la journée mondiale de l'eau (1), près de 2 personnes sur 10 sont privées d'eau potable, tandis que 4 sur 10 ne bénéficient pas d'un assainissement de base.

En ce début de XIXe siècle, l'humanité prend ainsi petit à petit conscience que les ressources planétaires en eau ne sont pas illimitées. Même des pays traditionnellement sans problème d'eau, se retrouvent de plus en plus souvent dans des conditions de stress hydrique.
L'eau est indispensable à de nombreux besoins : boisson, hygiène, production de biens alimentaires et d'énergie, etc., auxquels il convient d'ajouter la préservation des écosystèmes naturels. La santé humaine est également inextricablement liée à la disponibilité en eau et, pour que la situation sanitaire mondiale s'améliore, il est indispensable que la gestion des utilisations de l'eau et de sa protection soit améliorée.
Or, la pression sur la ressource en eau ne cesse de grandir. Les premiers fournisseurs d'eau dans le monde (fleuves, rivières, bassins) s'assèchent (2). Des taux élevés d'exploitation, supérieurs à 50 % de la recharge, sont déjà constatés dans plusieurs pays (cf. carte). Par ailleurs, le réchauffement climatique, avec la fonte des glaciers et des neiges 'éternelles', contribue à la chute de réserves historiques importantes, quand dans le même temps l'agriculture accroît encore ses prélèvements d'eau (plus de 90 % de l'eau prélevée dans le monde, l'est à des fins agricoles).

La France, où la ressource en eau n’était pas un problème il y a peu, est un cas d’école intéressant. A vouloir préserver son modèle agricole à tout prix, l’Etat a fermé les yeux sur l’utilisation massive de pesticides (3e consommateur mondial) et le développement intensif des élevages. Dans le même temps, l’ensemble des collectivités françaises n’est toujours pas doté d’un assainissement opérationnel…
Pour tenter de faire bonne figure, la France ferme les captages pollués ou investit dans des solutions de dépollution très coûteuses. Elle se dote de lois sur l’eau se contentant d’énoncer un principe de gestion équilibrée et durable des eaux, tout en réaffirmant le principe pollué-payeur (3).

Au final, en France, comme dans la plupart des autres pays, l’Etat ferme les yeux et s’en remet à un futur qui risque de ne pas être très humide. L’Unesco estime ainsi que dans moins de 25 ans, les deux tiers des habitants de la planète se trouveront dans des zones connaissant de graves problèmes d’approvisionnement en eau.

Univers Nature

Posté par Adriana Evangelizt


1- Deuxième Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau
2- Selon le WWF, 5 des 10 fleuves les plus menacés sont en Asie (Yang-Tsé, Mékong, Salween, Gange, Indus). Les autres se situent en Europe (Danube), en Amérique (Rio de la Plata et Rio Grande), en Afrique (Nil) et en Australie (Murray Darling).
3- L’eau reste financée très majoritairement par les particuliers (78 %), quand les agriculteurs en consomment 68 % pour une contribution s'élevant à 4% du coût de gestion total.



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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:19

Croyez-le, tous les signes sont là... la glace fond surtout parce que la Terre se réchauffe du fait de son activité volcanique souterraine... tout se réchauffe, les océans, la terre, l'air. Donc tout ce qui est en rapport avec les quatre éléments.



La banquise arctique n'en finit pas de fondre...


La banquise arctique estivale a atteint sa deuxième superficie la plus faible depuis les premières mesures satellitaires de 1979, après le record de 2007. Si l'on peut croire à un rétablissement par rapport à l'année dernière, les conditions météorologiques qui ont régné cette saison sont au contraire inquiétantes et confortent une tendance maintenant observée depuis près de 30 ans.

En septembre, l'étendue moyenne de la banquise arctique était de 4,67 millions de km², contre 7,5 millions de km² en 1979... Le triste record établit le 16 septembre 2007 était de 4,28 millions de km², tandis que le minimum 2008 a été enregistré le 14 septembre 2008. Rappelons que la troisième surperficie moyenne la plus faible date de 2005 avec 5,57 millions de km².

La superficie de la banquise arctique en été poursuit son inexorable disparition

La saison 2008 conforte une nouvelle fois la tendance clairement établie depuis près de trente ans maintenant. Ainsi, le mois de septembre 2008 a accusé une baisse de 34% par rapport aux superficies moyennes mesurés de 1979 à 2000 et ne fut que seulement 9% supérieur au triste record de 2007, malgré des températures estivales plus fraîches dans l’ensemble. Par conséquent, la dégradation de la banquise arctique est dorénavant de 11,7% par décennie au lieu de 10,7%.

Au niveau géographique, les données spatiales de la couverture minimale de 2008 étaient différentes de celles de 2007. Cette année ne fut pas marquée par une perte substancielle de glace au centre de l’Arctique, des mers du nord de Chukchi et de l’est sibérien ; 2008 a montré la plus importante perte dans les mers du Beaufort, de Laptev et du Groënland.
Contrairement à l’année dernière, cette saison a vu l’ouverture de la Route de la Mer du Nord, le passage traversant l’Océan Arctique le long des côtes de Sibérie. Cependant, alors que le passage peu profond du nord-ouest de Amundsen s’est ouvert au cours des deux années, le passage plus profond de Parry au nord-ouest de la Manche ne s’est pas bien ouvert en 2008.

Il ne faut donc pas considérer la légère augmentation de la superficie entre 2007 et 2008 comme un signe de rétablissement mais bien comme un nouveau témoin d'une dégradation continue sur 30 ans.

Un peu de prudence sur le minimum

Déterminer avec certitude quand le minimum se produit est difficile jusqu’à ce que la saison de fonte soit résoluement terminée. Par exemple, en 2005, les séries chronologiques avaient commencé à se modifier début septembre, ce qui incitait à penser que le minimum avait été atteint. Toutefois, la banquise s’est formée plus tard dans la saison, ce qui a encore réduit son extension et a causé une chute supplémentaire au minimum absolu. A cause de la variabilité de la banquise à cette période de l’année, le Centre National de Données sur la Neige et la Glace (NSIDC) détermine le minimum en utilisant les valeurs moyennes de cinq jours consécutifs.

Des conditions météorologiques différentes

Les conditions météorologiques du printemps ont joué un rôle important dans la fonte des glaces cette année. En mars 2008, la mince couche de glace du début de l'année recouvrait 73% du bassin arctique : un record plutôt encourageant. Cependant, cette bonne nouvelle masquait le fait que la glace, bien trop mince, était bien plus vulnérable à une fonte généralisée durant l'été. Ainsi, durant la saison de fonte, cette faible épaisseur a contribué à accroître rapidement l'énergie solaire reçue, l'albédo des surfaces glacées étant très supérieur à celui de l'océan. La fonte rapide de la banquise a donc entretenu un phénomène de réchauffement d'autant plus important que l'océan retient plus longtemps la chaleur que l'atmosphère, contribuant à la fonte de la glace même après le déclin de la l'énergie solaire reçue. C'est pourquoi, en août 2008, l'océan arctique a battu un record en perdant davantage de glace que les mêmes mois des années précédentes.

Les conditions météorologiques estivales, avec des températures plus basses qu'en 2008, bien que toujours supérieures aux normales, ont pourtant empêcher une fonte généralisée et massive de la banquise. Julienne Stroeve, une scientifique du NSIDC a souligné : "je trouve cela incroyable que nous soyons passés si près du record de 2007 sans les conditions météorologiques particulièrement claires et chaudes observées l'été dernier."

Plus que jamais, les chercheurs au NSIDC insistent sur la vulnérabilité de la banquise estivale arctique qui pourrait bien avoir disparu d'ici quelques dizaines d'années seulement...

Sources
Notre planète

Posté par Adriana Evangelizt

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:06
De nouveaux travaux ravivent les craintes d'une fonte rapide du Groenland


Les scientifiques n'écartent plus désormais la perspective d'une fonte à grande vitesse des glaces du Groenland, qui entraînerait alors une montée des eaux qui submergerait une grande partie des régions littorales du globe.

Dans une étude publiée dimanche en ligne sur le site de la revue Nature Geoscience, une équipe américaine rapporte qu'à l'ère glaciaire, la grande banquise des Laurentides qui recouvrait alors la majeure partie du continent nord-américain avait fondu beaucoup plus rapidement qu'imaginé, déversant des milliards de tonnes d'eau dans les océans.

Cette découverte soulève de graves interrogations sur la pérennité future du Groenland, puisque la fonte des Laurentides avait été provoquée par une hausse des températures qui pourrait bien se reproduire d'ici la fin du siècle, expliquent ces chercheurs.

"La fonte des glaciers était toujours apparue comme un processus extrêmement lent. Mais ces nouvelles preuves surgies du passé, couplées avec les modèles climatiques, nous montrent qu'il est tout sauf lent!", rapporte la climatologue Allegra LeGrande de la New York Columbia University.

 "Par le passé, les banquises se sont montrées très réactives aux changements climatiques, laissant entendre qu'il pourrait en aller de même à l'avenir", ajoute-t-elle.

Dans son 4è rapport publié en 2007, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC: expertise croisée multinationale mandatée par l'ONU, Prix Nobel de la Paix 2007, NDR), a renoncé à chiffrer la hausse possible du niveau des océans au 21è siècle du fait des inconnues pesant sur l'évolution du Groenland et sur l'Antarctique, les deux principales réserves de glaces du globe.

Selon les estimations, une fonte totale du Groenland provoquerait une élévation de la mer de sept mètres.

Pour explorer le passé, Anders Carlson de l'Université du Wisconsin a fouillé avec son équipe les sédiments laissés par la banquise des Laurentides: à son apogée il y a environ 20.000 ans, cette couche de glace atteignait trois km d'épaisseur et s'étendait du sud de New York jusqu'à l'actuel Ohio. Jusqu'à une vague de réchauffement, semble-t-il causée par une légère déviation de l'axe de rotation de la Terre qui a davantage exposé la Terre aux rayonnements solaires.

L'équipe du Pr Carlson a recherché des marqueurs radioactifs laissés par les déchets organiques dans les sédiments afin d'établir le rythme et la cartographie de la fonte, puis d'en comparer les données avec les niveaux historiques des océans relevés sur les coraux.

Selon ces observations, la banquise a fondu en deux phases très rapides: la première il y a 9.000 ans a provoqué une hausse du niveau des océans de sept mètres - à raison de 1,3 cm par an. La seconde, il y a 7.500 ans a rajouté cinq mètres d'élévation (0,4 cm par an).

Par comparaison, le niveau des mers augmente aujourd'hui de 3,3 mm chaque année.

Les scientifiques font valoir que le Groenland est une île baignée par des eaux froides et que sa géologie n'est pas celle de l'Amérique du nord: par conséquent l'expérience des Laurentides ne devrait pas se rééditer exactement dans les mêmes termes.

Cependant, les projections les plus élevées du GIEC pour la fin du siècle sont conformes aux données connues qui ont provoqué la disparition de la banquise aux Laurentides, soulignent-ils. D'autant que le Groenland est de taille nettement plus modeste.

Pour les spécialistes des sciences de la Terre, Mark Siddall et Michael Kaplan, ces nouveaux travaux "laissent penser qu'une fonte du Groenland de l'ordre d'un mètre par siècle ne peut plus être écartée".

 Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:05


Les glaciers des Pyrénées auront tous disparu avant 2050


Les 21 glaciers encore existant dans les Pyrénées auront tous disparu avant 2050 en raison du réchauffement climatique, anticipe une étude de chercheurs universitaires espagnols.

"La montée progressive de la température --un total de 0,9 degré celsius de 1890 jusqu'à maintenant-- confirme que les glaciers pyrénéens disparaîtront avant 2050, selon les experts", explique vendredi un site officiel d'informations scientifiques espagnols, SINC.

Cette disparition est la conséquence du "réchauffement climatique que nous sommes en train de vivre" a commenté le professeur de l'Université de Cantabrie, Juan José Gonzalez Trueba qui a dirigé l'étude.

"Les hautes montagnes sont des espaces particulièrement sensibles aux changements climatiques et environnementaux et dans cet espace, l'évolution des glaciers (...) est un des indicateurs les plus efficaces pour mettre en évidence le réchauffement global que nous vivons actuellement" explique le scientifique.

 Des chercheurs des universités de Cantabrie, Madrid et Valladolid ont réalisé une "première étude globale" de l'évolution du processus de dégel des trois zones de haute montagne du territoire espagnol: Pyrénées, Pics d'Europe (nord-ouest) et Sierra Nevada (sud), selon SINC (Service d'information et de nouvelles scientifiques).

"Entre 1880 et 1980, au moins 94 glaciers ont disparu dans la Péninsule ibérique et des années 80 jusqu'à nos jours, 17 autres glaciers ont disparu", écrit SINC.

Il n'existe aujourd'hui plus que 21 glaciers, tous dans les Pyrénées, dont 10 côté espagnol et 11 côté français, qui occupent une surface totale de 450 hectares.

"De 1990 à nos jours, les calculs ont démontré que le rapide dégel a provoqué la disparition totale des glaciers les plus petits et la réduction de 50 à 60% de la superficie des plus grands", explique ce site spécialisé.

Le glacier le plus au sud de l'Europe qui était situé dans la Sierra Nevada, a disparu au début du 20e siècle tandis que dans les Pics d'Europe, des glaciers relevés par des voyageurs et naturalistes à la fin 19e, ne sont plus également qu'un souvenir.

Tous les glaciers existants ou récemment disparus dans la péninsule ibérique se sont formés durant une "petite période glacière" qui a duré de 1300 à 1860 avec une période de forte expansion des glaciers située entre 1645 et 1710.

Les chercheurs espagnols notent en outre que le recul des glaciers pyrénéens n'est pas un phénomène nouveau puisque un premier processus de dégel pour les petits glaciers sur ce massif a pu être détecté entre 1750 et le début du 19e siècle.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt
 

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:03

L'océan Arctique fond et il y en qui oeuvre à sa fonte... je suis en train de créer une video qui le prouve... "ils" veulent faire fondre la glace pour extraire le pétrole. Comme en Alaska.



L'océan Arctique fond et s'ouvre ainsi à la navigation


La fonte des glaces de l'océan Arctique, qui pourrait atteindre cet été un nouveau record, est constatée par les satellites, mais également par les navires de plus en plus nombreux qui sillonnent ses eaux pendant la période estivale.


"On peut confirmer qu'il y a un retrait important de la banquise pour une deuxième année consécutive, et que +l'accident+ de l'an dernier n'est pas un accident", affirme Jean-Claude Gascard (CNRS), joint par courriel par l'AFP à bord du brise-glace chinois Xuelong croisant dans la mer de Beaufort.

Avec seulement 4,25 millions de km2 de glaces restantes à la fin de l'été, 2007 marquait un record de fonte.

Le Centre national américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC) avait annoncé fin août que les données satellites montraient alors une superficie de la banquise de 5,26 millions de kilomètres carrés, soit moins que les 5,32 millions de km2 enregistrés le 21 septembre 2005.

Coordinateur du programme européen Damoclès chargé notamment d'identifier les changements de la glace de mer, M. Gascard, présent sur place, explique que par rapport à l'été 2007, "la différence est aussi que sur de vastes étendues, il reste une très fine couche de glace". "Ce qui reste est vraiment très peu et la fonte n'est pas terminée", témoigne-t-il en craignant des températures élevées en septembre.

Ce phénomène est particulièrement suivi pour les "passages" du Nord-Est et du Nord-Ouest, qui pourraient à terme devenir des routes maritimes importantes, faisant économiser aux cargos plus de 5.000 km entre l'Atlantique et l'Asie.

Celui du Nord-Est, le long des côtes de la Sibérie, est à peu près dégagé au vu des images satellites. Quant aux deux voies du passage du Nord-ouest, la branche sud est ouverte depuis plus d'un mois, celle plus au nord l'a été récemment.

Un constat confirmé par Olivier Pitras, skipper français du voilier Southern Star qui vient de le franchir. "Nous sommes entrés dans le passage le 8 août par le détroit de Lancaster (côté mer de Baffin) et nous n'avons pas rencontré de problème avec la glace", raconte-t-il à l'AFP dans un courriel.

"Le plus formidable, c'est que nous n'avons même pas eu besoin de surveiller la glace entre Gjoa Haven et Tuktoyaktuk, tant les bassins sud de l'archipel canadien étaient libres de glace", ajoute-il.

Olivier Pitras, qui l'avait déjà franchi en 1999, est abasourdi : "Les deux passages à 9 ans d'intervalle n'ont rien de commun concernant les conditions de glace. C'est un autre monde".

Et s'il était le seul voilier dans la zone en 1999, cette année il en a croisé 7 autres, dont un espagnol, un australien, un américain.

Le skipper français Eric Brossier, qui hiverne depuis plusieurs années à bord de son voilier Vagabond au large du Spitzberg dans le cadre du projet Damoclès, a noté cet été au nord de l'île norvégienne "plus de glaces dérivantes: beaucoup de croisières ont été modifiées voire annulées".

Joint également par courriel, il a rappelé qu'il y a désormais "beaucoup de navires l'été au Spitzberg : plus de 50 voiliers par an, des paquebots, des chalutiers, des navires militaires, des brises-glaces..."

La goélette polaire Tara avait traversé cette zone en janvier dernier après 507 jours de dérive dans la banquise arctique, entre Sibérie et Groenland.

L'Arctique devient libre de glaces l'été, confirment ainsi les navigateurs. "On peut s'attendre à ce que cette situation perdure, voire s'amplifie avec l'effet de serre", assure Jean-Claude Gascard.

 Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 19:20
Fonte des glaciers de l'Arctique:
 
le record absolu pourrait être battu prochainement


 

MOSCOU, 27 août - RIA Novosti. En 2008, la surface des glaciers de l'Arctique s'est réduite en deçà du niveau minimum relevé pour l'année 2005 et pourrait battre le record absolu de fonte des glaces à l'ère de l'observation par satellite, qui remonte à 2007, annonce le National Snow and Ice Data Center.

"Le record de la plus faible surface de glace, établi en 2007 sera-t-il battu? Nous le saurons au cours des semaines à venir, quand s'achèvera la saison de fonte des glaces", lit-on sur le site de l'organisme américain.

Le niveau minimum de l'année 2005, quand la superficie des glaciers avait atteint 5,32 million de kilomètres carrés, avait été relevé le 21 septembre. Le record absolu, établi en 2007, avait été fixé le 16 septembre, quand les glaciers ne s'étendaient plus que sur une surface de 4,13 millions de kilomètres carrés.

"Malheureusement, c'est le signe que les changements climatiques dans l'Arctique évoluent rapidement, et nous devons impérativement examiner le problème du réchauffement au niveau international", a déclaré Christopher Krenz, directeur des projets arctiques de l'organisation écologique Oceana.

Selon lui, la glace, qui reflète les rayons solaires, est remplacée en fondant par de l'eau plus sombre qui piège la chaleur. En outre, en fondant, la glace libère de grandes quantités de gaz à effet de serre, ce qui accélère le phénomène de réchauffement climatique.

Sources Ria Novosti 

Posté par Adriana Evangelizt  

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