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Alors, pour ceux qui ne l'auraient pas vu, regardez ce documentaire très intéressant, avec attention. Si vous ne voyez pas bien les sous-titres, allez sur Dailymotion, il y a un grand écran, les liens des épisodes suivants sont sous la video.
Je pense que ce documentaire a été réalisé par des israéliens plutôt religieux qui se sentent aujourd'hui menacés par le sionisme israélien athée ou par les laïcs. C'est du moins ce qui ressort dans la 4 et la 5. Mais, de toute façon, les documents qu'ils montrent dans les trois premières sont authentiques, que cela soit sur Herzl, et d'autres leaders sionistes, notamment ben Gourion ou Weismann qui furent à la tête de l'Etat. On voit donc les propos tenus bien avant la deuxième guerre mondiale. Déjà, Herzl était quelqu'un de parfaitement assimilé dans la vie autrichienne, attiré par le christianisme et qui n'a pas fait circoncire son fils, ce qui prouve bien son éloignement complet du judaïsme. Non seulement, il s'en était éloigné mais comme d'autres, il fuyait ceux qui étaient "trop juifs" d'apparence. Tout simplement, lui et ses semblables en avaient honte. Et je pèse bien mes mots. D'ailleurs, il y a plusieurs livres sur Google livres qui parlent de ce fait. Ce n'est un secret pour personne. Les juifs assimilés dans les pays d'Europe de l'Est ne voulaient pas être comparés aux juifs religieux avec chapeau, papillotes et caftan, qui vivaient en communauté et fuyaient le monde. C'est une chose qu'il faut bien avoir à l'idée. Pour les "assimiliés" et les sionistes, le judaïsme religieux était un signe de régression, quelque chose de dépassé et de non-civilisé. Ils en avaient honte, voulaient s'en extirper et vouaient mépris et haine à leurs congénères religieux, comme l'explique d'ailleurs très bien Bernard Lazare, juif lui-même, dans son livre L'antisémitisme, son origine et ses causes que vous pourrez lire ICI, car je l'y ai posé.
Yossef Haïm Brenner, ideologue sioniste, écrit en 1919 , dans La Shoah du Ciel page 79 :
"Notre caractère national est corrompu depuis toujours. Nous n'avons jamais été un peuple productif. Nous avons TOUJOURS VECU UNE VIE DE GITANS ET DE CHIENS. Que voulez-vous des antisémites ? Pourquoi refusez-vous de vous rendre à l'évidence ? La vision de la Haine et du mépris envers Israël ! Les juifs sont des gitans, saleté, pourriture, dégoût. Des oeufs pourris. Pas des êtres humains. Des chiens blessés."
Est-ce que le sieur Brenner a été poursuivi pour antisémitisme après avoir proféré de tels propos ? Ou ceux-là :
"Les peuples européens bien qu'ils nous aient étranglés sans pitié, comme on étrangle ce que l'on déteste, méritent tous les honneurs. Nous ne sommes pas des êtres humains, plutôt un crachat. Tout notre héritage spirituel n'est qu'un moustique mort. Est-ce que maintenant, nos rues seront envahies par ces gueules connues venues de tous les ghettos ? LA POURRITURE DU GENRE HUMAIN ?"
Quand on lit ça, on ne peut s'empêcher de grincer des dents effectivement, lorsque l'on voit les sionistes en train de taxer tout le monde d'antisémitisme, alors que ce sont eux qui ont donné l'exemple et continuent de le donner d'une certaine façon.
Une chose est sûre, les sionistes ne voulaient pas des religieux des pays de l'Est ou d'ailleurs dans leur futur Etat. Zeev Jabotinsky, écrit dans Haaret'z en 1919 :
"Dans notre Maison Nationale, nous allons déclarer tous ces juifs qui n'ôteront pas la rouille de l'exil et refuseront de raser barbes et papillotes, des citoyens de deuxième catégorie. Nous ne leur donnerons pas le droit de vote."
Et plus on approche de la guerre et davantage on voit que non seulement les sionistes sont au courant de l'extermination des juifs en Allemagne et en Europe mais qu'ils ont bien l'intention de ne sauver que les juifs "de qualité supérieure". Ben Gourion dans la "La marque de Caïn", page 105 : "La Terre d'Israël a besoin d'une immigration sélective. Le sionisme n'est pas une oeuvre de bienfaisance. Nous avons besoin de juifs de "qualité supérieure", pour qu'ils développent la Maison Nationale (c.à.d. l'état d'Israël)."
On s'aperçoit aussi dans cette doc que le chiffre de SIX MILLIONS est avancé dès 1937. Haïm Weissmann, chef du mouvement sioniste et premier président de l'état d'Israel, déclara en 1937 dans La Marque de Caïn, page 105, toujours au sujet de la "sélection" :
"L'espoir de six millions de juifs est concentré sur la remontée des abîmes de la tragédie. Je souhaite sauver deux millions de jeunes. Les vieux iront à leur perte, à la rencontre de leur destin. Ils ne sont que poussière humaine, économique et morale dans un monde cruel. Seule la jeunesse survivra. LES VIEUX DOIVENT LE COMPRENDRE ET L'ACCEPTER. Pour LES FAIBLES ET LES VIEUX, nous SOMMES UN MUR PROTECTEUR."
Il faut entendre par "pour les faibles et les vieux, nous sommes un mur protecteur" qu'il faut les empêcher d'aller en Israël. Vous verrez aussi dans un document secret uniquement accessible à l'élite sioniste ces mots :
"Je comprends bien que posée de cette façon, cette question est cruelle. Mais à mon regret, il faut dire que si nous ne pouvons sauver que 10 000 personnes parmi un groupe de 50 000 UTILES POUR LA CONSTRUCTION DE LA TERRE ET DU PEUPLE, et d'autre part nous avons un million de juifs, QUI SERONT POUR NOUS UN FARDEAU, ou, dans le meilleur des cas, un ELEMENT NEUTRE, alors nous devrons nous maîtriser et sauver les 10 000 qui peuvent être sauvés parmi les 50 000, MALGRE LES PLAINTES ET LES SUPPLICATIONS DU MILLION."
Vous verrez donc leur comportement, avec des témoignages à l'appui, de choses peu glorieuses pour eux qui se sont passées pendant la guerre, notamment avec le million de juifs hongrois qu'ils n'ont pas voulu sauver malgré le deal passé avec Eichmann.
Mais vous verrez que la "sélection" a eu aussi lieu avec les juifs séfarades qui venaient des pays Arabes. Pour "transformer" les jeunes en un "juif nouveau", ils les ont séparés de leurs parents. Car non contents de haïr les religieux, ils haïssaient aussi "l'Arabité" dans les juifs orientaux.
Alors quand on voit tout cela et qu'on le sait, on se dit que les sionistes n'ont aucune leçon à nous donner. Absolument aucune. Nous savons même exactement à quoi nous en tenir avec eux. Qu'ils soient contents ou pas contents.
Théodore Herzl, le côté antisémite du sionisme (partie 1)
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Théodore Herzl, le côté antisémite du sionisme (partie 2)
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Théodore Herzl, le côté antisémite du sionisme (partie 5)
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Posté par Adriana Evangelizt
