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  • : Le blog de Adriana Evangelizt
  • : La catastrophe planétaire qui s'est produite voilà 12 960 ans est en train de se reproduire mais nul n'en parle... il faut retrouver la Cosmogonie des Anciens pour Savoir.
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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 17:01

Cette bactérie E-coli dont on n'a toujours pas vraiment trouvé la Véritable Origine est en train de suivre une trajectoire qui doit nous mettre en alerte. Au début de l'histoire, elle venait d'Allemagne et plus particulièrement d'une ferme BIO. Or, maintenant, la "bête" frappe en France et les graines BIO viendraient d'Egypte pour les deux pays contaminés. Et plus particulièrement de la Société Aga Saat.

 

Le verdict tomberait de l'EFSA -Agence Européenne de la Sécurité Alimentaire- dont Frédéric Vincent, porte-parole français des questions de santé à la Commission Européenne a dit :

 

 « L’Egyptien a été identifié grâce aux investigations permises par les factures et les interrogatoires de malades »

 

On aimerait savoir comment ils en sont parvenus à de tels résultats ? D'autant que la Commission européenne n'a pas encore contacté les autorités du Caire, mais va le faire pour voir dans quelles conditions les graines ont poussé !  Le même homme nous disant et reconnaissant : 

 

« L’Egyptien a été désigné comme fournisseur, mais aucune analyse n’a encore établi que la contamination à la bactérie 0 104 H4 est dûe aux graines. »

 

On accuserait donc quelqu'un sans l'avoir contacté, sans avoir fait de recherche sur ses fameuses graines ? Mieux, le laboratoire français, qui doit dire si les graines ingérées par les patients étaient contaminées par la fameuse bactérie, n'a pas encore donné le résultat de ses analyses. Mais pourtant la marchandise égyptienne en cause serait la GRAINE DE FENUGREC BIO. Toujours dans le même article.

 

Tout ceci est fort étrange. Car il est bien évident que l'accusation vient de l'EFSA, pseudo Agence de Sécurité Alimentaire pour la CE dont on sait très bien qu'elle est infiltrée par les multinationales OGM et qu'elle donne des avis "scientifiques" pour l'autorisation des organismes génétiquement modifiés. Difficile de faire confiance à ce "machin" dans le fond et dans la forme.

 

Il est clair et net que la bactérie Eceh dont on nous rabat les oreilles qu'elle est rare et mystérieuse, est le résultat d'une manipulation génétique. La souche incriminée se nommerait O104 : H4. Or, d'après une chercheuse à l'INRA :

 

"La souche O104 : H4 ne figure pas dans la liste des cinq sérotypes majeurs d'ECEH répertoriés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour la gravité des symptômes qu'ils peuvent induire". Et pour cause : il s'agit d'une souche rare et atypique, dont le principal point commun avec les ECEH est de POSSEDER LE GENE DE LA SHIGA-TOXINE. Lisez bien l'article ICI pour comprendre parce qu'avec le jargon employé, on y perd vite son latin. D'autant que, comme vous le verrez, ils ne sont pas à une contradiction près. En effet, on lit que 'le réservoir naturel de la souche O104 : H4 ne peut qu'être un tube digestif d'un animal à sang chaud. Contrairement aux ECEH, dont les ruminants constituent les porteurs sains, la souche O104 : H4, à ce jour, n'a été retrouvée chez aucune espèce animale." J'appelle ça du n'importe quoi.

 

La réservoir de la souche ne peut qu'être un tube digestif à sang chaud, mais pourtant à ce jour, on n'en a retrouvé chez aucune espèce animale. J'avoue ne pas très bien comprendre ce qu'ils veulent dire, d'autant que la bactérie viendrait de graines germées. Pourquoi parler d'animaux ?

 

Cette histoire est loin d'être claire. Ils sont en train de noyer le poisson dans l'eau et de nous faire gober tout un tas de salades. Car ce qui est intéressant, c'est qu'il y a longtemps qu'ils ont modifié génétiquement la bactérie E.coli pour fabriquer du biocarburant. Le laboratoire de l'université de Berkeley en Californie est parvenu, en ajoutant des chromosomes et des gènes dans l'ADN de la bactérie, à lui faire sécréter du biodiesel à partir de ses cellules. Voir ICI. Et attardez-vous sur le dernier chapitre où il est dit :

 

Reste la question de la dangerosité éventuelle de l'utilisation de la bactérie E.coli, dont certaines souches peuvent s'avérer mortelles si elles sont ingérées par l'homme. Les scientifiques rétorquent que le micro-organisme est notamment déjà utilisé pour fabriquer du plastique que l'on trouve dans des produits vendus en magasin, sans que les sociétés mentionnent publiquement cette origine.

 

Ne cherchons pas d'où vient le mal. Ne cherchons plus. Il est même dans le plastic de nos bouteilles. Nous avons du E-coli dans ce qui nous sert de bouteilles d'eau et nous en buvons tous les jours. Allons donc savoir si cela ne viendrait pas de là ? Du plastic ? Et que certains organismes humains y seraient sensibles et d'autres non ? Tout dépend des défenses du système immunitaire de chacun. Voilà l'oeuvre des scientifiques, on y revient. Et après, ils ne sont pas contents quand on les attaque. Bio-carburant et plastic, à base d'E-coli ! Cherchez l'erreur dans le monde où l'on vit. Inouï.

 

Donc, nous le voyons, tout est parti d'une ferme BIO en Allemagne. On a même incriminé des steacks hachés dont la viande viendrait d'Allemagne, encore et toujours. Arrêter le nucléaire peut s'avérer dangereux ! Et en plus, elle contaminerait la France qui est le plus gros producteur du nucléaire. Comme c'est étrange. Et maintenant, nous voilà partis en Egypte d'où viendraient les graines germées. Etaient-elles génétiquement modifiées ? Toute la question est là.

 

Car nul doute que le bio comme le reste est savamment infesté dans un but bien précis. Prouver qu'il faut acheter les graines aux semenciers comme Monsanto, avec qui nous ne risquons rien, bien entendu. On a compris la manoeuvre. Déjà, les autorités françaises recommandent de ne pas manger de graines germées crues. La machine est déjà en route avec les "merdias" très utiles pour les manipulateurs. L'agriculture biologique : des soupçons mais pas de preuves, peut-on lire sur le Monde. Avec une question hautement significative : l'agriculture biologique, qui fait un moindre usage des produits phytosanitaires et recourt à des fertilisants naturels, AUGMENTE-T-ELLE la probabilité d'INFECTION DES ALIMENTS PAR DES AGENTS MICROBIENS ? L'allusion est à peine voilée. Car on sait bien que les OGM possèdent en leur sein de quoi tuer virus et bestioles, soit-disant. Un aveugle y verrait. D'autant qu'il est cité un exemple d'infection par une souche pathogène d'E-coli aux USA ayant causé 250 morts dont un tiers était dû à la consommamtion de produits issus de l'agriculture biologique, alors qu'ils ne représentaient que 1 % des aliments consommés aux Etats-Unis.

 

Il y a un proverbe français qui dit : Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage. L'Allemagne gêne les pontes du nucléaire et le BIO gêne les semenciers et lobbies OGM. Dans le pire des cas, si les graines bio sont vraiment contaminées en Egypte, ne doutons pas un instant qu'elles ont été modifiées génétiquement et refilées à une société Egyptienne -et à combien d'autres- pour porter un coup fatal à l'agriculture biologique et à tous les petits semenciers.

 

Les Elites du Nouvel Ordre Mondial vont accélérer la manoeuvre, dans tous les domaines, pour s'approprier de la Terre et de son Vivant avant la Grande Catastrophe, pensant qu'après ils pourront imposer ce qu'ils voudront à ceux qui survivront. Mais les choses ne vont pas vraiment se passer comme ils le croient...

 

Adriana Evangelizt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:03

La misère tue. Je le sais personnellement. 74 personnes sans domicile fixe sont mortes depuis Janvier 2010, il y en a eu 320 en 2009. Ceci est inadmissible dans un pays dit civilisé. Mais il faut bien se dire que le phénomène va aller en empirant. Allez faire un tour aux Etats-Unis et voyez de quoi ils retourne. Lire Les tentes de la honte. Avec la crise du marché immobilier et l'impossibilité de s'acquitter de leur créance, une famille était jetée à la rue toutes les 7 secondes l'an passé. Soit une augmentation de 58 % de sans abris et vu la montée du chômage, ceci va largement s'amplifier. Il y a 1,5 millions d'enfants sans abri là-bas.

Ceci ne fait pas la Une de vos journaux parce qu'il est préférable de parler des milliardaires et du clinquant. Vous remarquerez d'ailleurs, si vous vous trouvez un jour dans la misère, que les amis vous désertent aussi sûrement que si vous aviez attrapé la peste ou le choléra. Que les portes se ferment. Que vous pouvez compter largement dans les doigts d'une main ceux qui vous auront aidé. On vous promet beaucoup... "quand j'aurai des sous"... "quand j'aurai mon crédit"... "demain peut-être"... autant dire JAMAIS. Voilà la Solidarité. L'Amour du prochain. Le Partage. On en parle... on se réclame de Yeshoua... mais on vous laisse crever impitoyablement.





Au moins 74 SDF morts en 2010 


Au moins 74 personnes sans domicile fixe (SDF), dont quatre enfants, sont mortes en France depuis le 1er janvier 2010, a annoncé aujourd'hui le collectif des Morts de la Rue, en précisant que cette "liste terrible" n'était pas exhaustive.

Depuis le 11 mars, date du dernier décompte de l'association, cette dernière a appris le décès de 21 personnes SDF supplémentaires, précise-t-elle dans un communiqué. Parmi ces personnes décédées alors qu'elles se trouvaient à la rue figurent deux enfants de 8 et 9 ans brûlées vives le 16 mars à Saâcy-sur-Marne, en Seine-et-Marne, dans le cabanon de leur famille, portant à quatre les décès d'enfants vivant en cabane depuis le début de l'année, selon la même source.


Selon le collectif, dont l'objectif est "d'honorer les morts et d'agir pour les vivants", 358 personnes sans domicile fixe (SDF) sont mortes en France en 2009 "dans la rue ou des conséquences de la vie dans la rue".

Sources
Le Figaro

Posté par Adriana Evangelizt

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 16:55



Monsanto a falsifié des données scientifiques, affirme l’ancien directeur de la filiale indienne


Tiruvadi Jagadisan, ancien directeur de la filiale indienne de Monsanto affirme que l’entreprise « avait l’habitude de falsifier les données scientifiques » transmises aux organismes gouvernementaux afin d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits. M. Jagadisan indique avoir démissionné de ses fonctions car il avait « le sentiment que la direction de Monsanto aux Etats-Unis exploitait notre pays ».

Par Dinesh C. Sharma, India Today, 9 février 2010


Le débat sur les variétés d’aubergines (brinjal) génétiquement modifiées continue de déchainer les passions. L’ancien directeur général de Monsanto Inde, Tiruvadi Jagadisan, est le dernier à avoir rejoint le camp des détracteurs de la variété brinjal Bt, et c’est sans doute la première personnalité de cette industrie à agir ainsi.


M. Jagadisan, qui a travaillé chez Monsanto pendant près de deux décennies, dont huit ans comme directeur général des opérations en Inde, s’est prononcé contre cette nouvelle variété lors d’une consultation publique qui s’est tenue à Bangalore ce samedi.


Lundi, il a précisé ses dires en affirmant que la société « avait l’habitude de falsifier les données scientifiques » transmises aux organismes gouvernementaux de réglementation afin d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits en Inde.


L’ancien patron de Monsanto indique que les agences de réglementation gouvernementales, avec lesquelles la société avait l’habitude de traiter dans les années 1980, s’appuyaient uniquement sur les données fournies par l’entreprise pour décider des homologations des herbicides.


« Le Bureau Central des Insecticides était censé donner son accord à partir de données spécifiques provenant de plantations et de variétés indiennes. Mais il acceptait tout simplement des données en provenance de l’étranger fournies par Monsanto. Ils n’avaient même pas un tube à essai pour valider les données et, parfois, les données proprement dites étaient truquées, » a déclaré M. Jagadisan.


« J’ai quitté la compagnie car j’avais le sentiment que la direction de Monsanto aux Etats-Unis exploitait notre pays », a précisé M. Jagadisan, aujourd’hui âgé de 84 ans.


« À cette époque, Monsanto entrait dans la filière des semences et j’avais l’information selon laquelle un gène « Terminator » devait être incorporé dans les semences fournies par la firme. Cela signifiait que l’agriculteur devait acheter au prix fort de nouvelles graines à Monsanto chaque fois qu’il mettait en culture », se souvient-il.


M. Jagadisan déclare que la société mère est par ailleurs revenue sur l’assurance donnée à Vasant Sathe, à l’époque ministre en charge des produits chimiques et des engrais, sur la création d’une unité de fabrication du butachlore en collaboration avec Hindustan Insecticides.

« Les négociations ont duré un an et pendant ce temps, Monsanto a importé et vendu des quantités importantes de ce produit et réalisé des bénéfices énormes, » note-t-il.


Prié de s’exprimer sur les affirmations de M. Jagadisan, un porte-parole de Monsanto a déclaré : « nous avons pleine confiance dans le système de réglementation indienne, qui est doté des contrôles et mesures pour s’assurer de l’exactitude et l’authenticité des données qui lui sont fournies. » Concernant l’approbation des cultures OGM, le porte-parole a déclaré que le processus réglementaire était rigoureux et qu’ « aucune plante « biotech » n’est autorisée sur le marché avant d’avoir subi d’importants et stricts contrôles de sécurité, suivant des protocoles scientifiques rigoureux »

Sources
Contre Info

Posté par Adriana Evangelizt

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 18:08

Encore quelqu'un qui a trouvé le moyen de faire de l'argent en se disant au service de la nature...




Irak: une société française propose des "arbres anti-terroristes"



Une société française a profité des Floralies de Bagdad pour proposer aux dirigeants irakiens un concept révolutionnaire afin de protéger du terrorisme la capitale tout en l'embellissant: remplacer des murs de béton par des barrières végétales.

"Nous suggérons d'allier sécurité et environnement et de remplacer ces murs qui enlaidissent la ville par des haies de sécurité naturelles infranchissables", assure Jean-Marie Zimmermann, responsable à l'exportation de Sinnoveg, une pépinière de 420 hectares installée à Châtillon-sur-Chalaronne, (Ain), dans l'est de la France.


Depuis cinq ans, à cause des attentats et de la guerre interconfessionnelle, les quartiers de Bagdad ressemblent à des camps retranchés. Et même si le Premier ministre Nouri al-Maliki a donné ordre de rouvrir d'ici fin 2009 toutes les rues obstruées, il restera des murs de protection notamment autour de la "zone verte", un secteur ultra-protégé qui abrite les bâtiments officiels et de nombreuses ambassades.


"C'est le type même de lieu que nous pouvons protéger. Nous pouvons refaire de Bagdad une ville portée sur la nature, l'écologie et l'environnement avec un nouveau concept de sécurité élevé", jure ce commercial.

Le principe de la clôture végétale est simple mais inédit. Les arbustes épineux sont plantés à 80 cm de distance puis sont tressés ensemble de manière à former un mur qui va croître et aura l'avantage de se densifier avec le temps pour devenir une masse infranchissable.


"Il est évident qu'il n'y pas seulement du végétal. C'est le décor mais dans notre concept de sécurité nous pouvons placer à l'intérieur des barbelés ou des plaques anti-camions, des détecteurs, toutes une série de déclinaisons de sécurité invisibles", précise-t-il.


"Un tank passe mais pas un camion. Le terroriste va penser que c'est un mur végétal et foncer avec son camion mais il sera bloqué", ajoute-t-il.


Le concept a été lancé il y a cinq ans et cette société a déjà assuré la protection du Centre de recherches nucléaires de Saclay, près de Paris, d'une prison pour mineurs, de gares et aéroports et est en discussion pour protéger des sites civils sensibles aux Etats-Unis.


"Je ne suis pas vraiment venu ici pour les Floralies, même si c'est une idée formidable pour redonner une nouvelle image de l'Irak, mais pour rencontrer des responsables de la sécurité", dit-il devant son stand dans le parc Zawra, où se tient cette exposition internationale jusqu'au 22 avril.


Pour le représentant de Sinnoveg, le climat aride de l'Irak n'est pas un problème. "Nous avons des graines du monde entier. Nous avons des arbustes qui tiendront de -28 degrés à plus de 42 degrés. Au-dessus, la chaleur peut les étouffer légèrement mais ils vivront", assure-t-il.


Il veut aussi proposer aux Irakiens de bloquer les infiltrations d'insurgés venant des pays limitrophes.


"Une barrière végétale sur certaines parties de la frontière irakienne c'est parfaitement jouable en y mettant des détecteurs", dit-il.


"Quand vous avez cinq ou six rangées d'arbres épineux, il faut au moins une heure pour les traverser, c'est largement suffisant pour capturer celui qui essaie d'entrer", assure-t-il.


"Rien n'est infranchissable, même pas un mur, mais l'infiltré est terriblement freiné, c'est cela le principe et on peut le détecter rapidement et avec précision", ajoute-t-il.


Interrogé pour savoir si les rebelles pourraient incendier ces barrières, il rit. "Il faudrait les attaquer au chalumeau. Et encore".

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 01:00

Course aux ressources naturelles: la troisième guerre mondiale a déjà commencé : la RDC en fait déjà les frais

 

 

 

 

Le contrôle des ressources naturelles sera, en ce 21ème siècle, au centre de nombreux conflits armés. On est encore loin d’un tableau attestant d’une guerre mondiale. Mais, les ingrédients pour y arriver sont bien là.

 

A l’Est de la RDC où se livre depuis une dizaine d’années une grande razzia pour le contrôle des ressources naturelles en témoigne, avec l’entrée en scène de certains pays de la sous-région. Pas si loin donc pour se muer en un conflit continental, puis, qui sait… international. Le décor est bien planté, avec pour toile de fond, l’accès aux ressources naturelles de l’Est. La troisième Guerre mondiale ne sera pas forcément armée, mais plutôt économique. Des analystes du site spécialisé « L’Edito des matières premières » ont tenté d’aborder le sujet. La situation est simple : après quatre millions d’années d’évolution, après des millénaires de civilisation - l’humanité du 21ème siècle se retrouve à lutter pour sa survie. Les ressources planétaires font l’enjeu d’un combat sans merci entre les pays du monde. Et depuis quelques années, peu à peu, les foyers de conflits se multiplient :

 

C’est le cas au début de l’année de 2005, lorsque la Russie de Poutine a tapé du point sur la table en coupant brutalement les « vivres gazières » de l’Ukraine. La raison de cette démonstration de force ? L’Ukraine refusait de payer son gaz au prix du marché, 402,6Usd, à l’époque - soit quatre fois plus que le prix négocié avec la Russie jusqu’en 2008 de 50 Usd les 1.000 mètres cubes. Gazprom, principale société russe, accusait de son côté l’Ukraine de détourner le gaz pour le revendre - en faisant des profits substantiels - à l’Union européenne. Si les cours du gaz n’avaient pas subi une envolée fulgurante ces dernières années... une telle crise ne se serait sans doute pas produite.

 

Et que dire du Venezuela, ? C’est le quatrième fournisseur de pétrole des Etats-Unis, à qui il revend 65% de sa production pétrolière. Cette richesse souterraine et ce rôle-clé dans l’approvisionnement énergétique des Etats-Unis donnent un avantage considérable au Venezuela - avantage que le président Hugo Chavez ne se prive pas d’utiliser comme arme de chantage pour imposer ses volontés aux sociétés occidentales... multiplier les déclarations belliqueuses... et faire tomber toujours plus de pétrodollars dans son escarcelle. Il y a aussi la Chine.

 

En 2007, la Chine a mis en place un fonds d’investissement d’un milliard de dollars destiné à consolider les liens entre les entreprises chinoises et les pays africains. Elle leur a également promis trois milliards de dollars de prêts à taux préférentiels, et s’est engagée à doubler le montant de ses aides au continent africain d’ici 2009. Pure bonté d’âme de la part de l’Empire du Milieu ? Eh bien... quand on sait que l’Afrique représente désormais le deuxième fournisseur de pétrole de l’Empire du Milieu, avec 26% à 33% des importations - un chiffre qui augmente de 30% chaque année... on peut dire que ces largesses ne sont pas si désintéressées que ça - mais bien une forme de colonisation masquée.

 

La liste est bien longue. Car il y a également le Nigeria, l’Antarctique, le Tibet, des îles Kouriles,…qui enveniment les relations entre la Russie et le Japon... et ainsi de suite. Plus prêt de nous, il y a la situation, délibérément rendue fragile de l’Est de la RDC. Toutes ces régions où la situation géopolitique est sur-tendue ont en commun d’être des points stratégiques en matière de ressources naturelles.

 

Pour l’instant, cette guerre d’un nouveau genre se déroule en majeure partie sur la scène des relations économiques, commerciales et politiques, mais il faut être lucide : les conflits armés sont inévitables - probablement à court terme. De nouveaux domaines, de nouveaux marchés, de nouvelles tendances sont en train d’émerger : trois secteurs en particulier connaîtront un développement sans précédent dans les années qui viennent.

 


PAS DE PLAN B POUR L’HUMANITE


 

Décidément, l’équilibre mondial est en train de changer. D’un côté, le monde développé n’est pas prêt à renoncer à son mode de vie. De l’autre côté, le monde émergent veut rattraper son retard... mais aussi égaler voire surpasser le mode de vie occidental. Avec la crise financière, le monde développé a été bien obligé de s’ouvrir aux pays émergents, bref à coopérer. La force de l’incendie provoquée a donc contraint le G7 à se rapprocher de son concurrent le plus redoutable, les pays émergents.

 

Le sommet de Washington vient d’officialiser le G20, comme cadre de concertation économique, avec des compétences plus élargies et affirmées que le G7. « Nous sommes d’accord (pour dire) qu’une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance », indiquait la déclaration finale du sommet de Washington, organisé après deux mois d’une crise financière inédite depuis les années 1930.

 

Mais, le problème, et le vrai, c’est que les ressources terrestres sont limitées. Il n’y aura pas assez pour tout le monde. Dans un tel scénario, les conflits religieux et politiques ne vont pas disparaître, mais vont être canalisés en affrontements dont l’enjeu sera les meilleures sources d’eau, d’énergies, la nourriture, les terres habitables. La RDC en subit durement l’électrochoc depuis près d’une décennie.

 

Nous vivons en ce moment une redistribution complète des cartes planétaires : la géopolitique du pétrole et du gaz qui a dominé les 60 dernières années est en train d’être peu à peu remplacée par une géopolitique de la survie : les luttes pour le pétrole, le gaz et l’accès aux ressources naturelles seront intégrées à une sorte de « super-conflit » comprenant aussi des ressources vitales comme la nourriture (cultures et élevage) et l’eau.

 

Comme d’habitude, les pays les plus démunis seront en première ligne. Mais les pays plus avancés et plus riches ne seront pas épargnés. Les guerres pour l’accès aux ressources vitales vont devenir un phénomène global.

 

La base du problème est ultra-simple : le premier milliard d’êtres humains sur la planète a été atteint vers 1800 - il a fallu des centaines de milliers d’années pour y parvenir. Mais pour doubler ce chiffre, il n’a fallu que 130 ans - en 1930, la Terre comptait deux milliards d’habitants.

 

Depuis, le processus s’accélère de manière fulgurante : 30 ans pour passer à 3 milliards... 14 ans pour arriver à 4 milliards... 13 ans pour passer à 5 milliards... et 12 ans pour arriver aux 6,7 milliards d’êtres humains que nous sommes aujourd’hui.

 

A ce rythme, en 2023, nous serons 8 milliards d’êtres humains sur notre bonne vieille planète. Or huit milliards, selon certaines estimations, c’est la population maximum que la Terre puisse supporter. D’autres chiffres, plus optimistes, estiment qu’une stabilisation démographique se fera vers 10 à 11 milliards.

 

Mais qu’on parle de huit milliards ou 11 milliards... ça ne change rien à la réalité actuelle des faits : les capacités de production de notre Terre sont non-renouvelables et limitées - et même en voie d’épuisement. Et puisqu’on ne peut pas encore s’installer sur Mars ou sur la Lune... il n’y a pas de plan B pour l’humanité.

 

Les conflits sont, à ce titre, inévitables. Mais, le monde est une succession de contradictions et porte quelque fois en lui les solutions de sa subsistance. Des solutions existent déjà, ou seront découvertes au fil des ans, prédisent les plus optimistes. Le problème, c’est... combien de temps prendront-elles à mettre en place ? Et quels dégâts nous faudra-t-il subir en attendant ?

 

Comme le dit Bruno Parmentier, professeur à l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers et auteur du livre Nourrir l’humanité, cité dans une analyse reprise sur le site de l’Edito des matières premières : « Ne croyons surtout pas qu’il suffise de faire le dos rond quelque temps : le problème est structurel. En 2050, il y aura 10 milliards d’êtres humains sur la planète. Or nous aurons, pour les nourrir, moins de terres, moins d’eau, moins d’énergie et moins de chimie. En 1960, nous étions seulement deux habitants pour nous partager un hectare de culture. En 2050, nous serons six ».

 


DES CHIFFRES EFFROYABLES

 


Aux Etats-Unis, premier producteur et exportateur de blé au monde, la prochaine récolte devrait retomber au niveau des années 1950 - soit un peu plus de 600 millions de tonnes. Cela suffirait tout juste à alimenter la consommation mondiale pendant quatre jours et demi ! En fait, en 2008, la production de blé devrait être inférieure à tout ce qui a été consommé en 2007.

 

Si l’Occident consomme la majorité de la production mondiale, les pays émergents s’y mettent aussi : la Chine aspire déjà à elle seule 5% du total des échanges mondiaux dans le secteur des céréales. Elle est le premier importateur mondial de soja, le deuxième de riz, le quatrième de lait en poudre, le cinquième de volaille..., et ça continue. Sans compter que - paradoxe de la course aux énergies de substitution - les biocarburants viennent désormais perturber les marchés de l’alimentation. Ils consomment des quantités astronomiques de céréales - ce qui a déjà provoqué des troubles sociaux dans des pays comme le Mexique.

 

65 millions de tonnes de maïs ont ainsi été détournés de leur utilisation alimentaire pour terminer dans des réservoirs de voitures aux Etats-Unis - un chiffre qui devrait doubler dans les trois prochaines années.

 

Un chiffre résume bien la situation : en l’état actuel des choses, pour nourrir tout le monde, il faudrait que la production agricole double tous les 10 ans. Difficile de prédire la réalisation d’un tel événement, relevant, diront les statisticiens, de la loi de Poisson.

 

Partout dans le monde, les fermiers, les paysans et les agriculteurs se sont donc lancés dans une véritable course au rendement pour parvenir à nourrir l’humanité. Mais, tiendront-ils vraiment le coup lorsque la crise financière continue à fragiliser les rapports d’un capitalisme financier presque écroulant.

 

FAUSTIN KUEDIASALA ENVOYE SPECIAL EN FRANCE


Sources Media Congo

 

Posté par Adriana Evangelizt

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:50

Il est fort probable que d'ici 2050, la population en sera rendue comme il y a 12 960 ans.



Population Mondiale : quand les humains se marchent dessus -
 Il est temps d'AGIR


Le nombre d'individus ne cesse d'accroître et les scientifiques estiment que le cap des 7 milliards d'êtres humains sera atteint en 2012-2013 ; autrement dire 'demain'. Il serait temps de se pencher sur le problème de surpopulation avant qu'il ne soit trop tard...

Récapitulatif de l'histoire de la croissance démographique
 
 10 000 ans avant JC, la population était estimée entre 1 et 10 millions d'individus.
 En 1804, elle avait atteint le cap de 1 milliard de personnes.
 En 1930, elle était de 2,07 milliards.
 En 1970, elle passait à 3,690 milliards.
 En 2005, la population mondiale était de 6,5 milliards.
 Si les choses continuent comme cela, on estime la population mondiale en 2050 à 9,075 milliards.
 
 
Réflexion au sujet de l'évolution de la croissance démographique mondiale
 
 C'est au siècle dernier que l'avancée dans le domaine de la science a permis la création des moyens de contraception. Et en même temps que la maîtrise des naissances, l'avancée de la médecine permettait une mortalité infantile moins importante ainsi que le rallongement de l'espérance de vie. 

Tout comme il fût le cas en matière d'environnement et d'écologie, il serait idiot et dangereux d'attendre que tout aille mal et qu'il soit trop tard pour réagir et commencer à penser aux solutions envisageables en matière de démographie mondiale.

Déjà plus de 6 milliards d'êtres humains qui ne parviennent pas à vivre ensemble sur la même planète, qu'en sera t'il lorsqu'il n'y aura plus suffisamment de place et de ressources naturelles pour tout le monde?  

Avant qu'il ne soit trop tard, il est de notre devoir d'AGIR !   

Sources
Citizen Journalisme 

Posté par Adriana Evangelizt  

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:50
Argumentaire

Idées reçues sur la surpopulation


Dix questions/questions sur la surpopulation, et quelques compléments utiles. Extrait du Permanences n°396.
Nous sommes trop nombreux sur la terre, aussi faudrait-il limiter les naissances.

Soyons clairs : au-delà d’une expression vague, qui frappe effectivement les esprits, le thème de la surpopulation, qui concerne le rapport des hommes avec les territoires, est d’une grande complexité.

Un certain nombre d’analyses sont disponibles, mais la médiatisation du sujet y fait peu référence : l’information reste très insuffisante et le risque de se laisser abuser est réel. Il est nécessaire de faire le point afin d’éviter toute désinformation.

La surpopulation ne serait-elle qu’un mythe ?

Oui et non ! Tout dépend de ce que l’on entend par là. La désinformation commence par l’utilisation d’un vocabulaire piégé.

La surpopulation est une crainte qui remonte à la nuit des temps, avec des poussées de fièvre périodiques. La dernière s’est déclarée à l’occasion de la conférence du Caire, au milieu des années 90 ; la précédente datait des années 70, lorsque le club de Rome a lancé le slogan de la "croissance zéro".

Mais il convient de dépasser le caractère émotionnel contenu dans l’expression pour en préciser la signification et déterminer si son utilisation est appropriée.

Ne serait-il pas plus simple de donner une définition ?

Justement, il n’en existe pas de précise ! Nous pouvons seulement dire qu’il s’agit d’une notion statique, renvoyant à une question qui, elle, est précise : les hommes occupant un territoire ont-ils, sur le plan économique en général, intérêt à être plus ou moins nombreux ? Le caractère statique renvoie au fait que l’appréciation permettant de répondre à la question est portée à un moment donné, sans se soucier de l’avenir.

La préoccupation est claire ; comment cela se passe-t-il en pratique ?

C’est là que réside toute l’ambiguïté : 

-  il est facile de s’accorder pour dire qu’un territoire est surpeuplé à partir du moment où l’on estime que les individus qui y résident seraient plus à l’aise, disons plus "riches", s’ils étaient moins nombreux ; 

-  c’est pourquoi tous les tests de surpeuplement reposent sur le manque de quelque chose (de nourriture, d’emplois, d’espace, etc.) ; 

-  pourtant, rien ne permet d’affirmer que l’utilisation de ces différents critères aboutit à un diagnostic unique...

Ainsi, parler de surpopulation sans indiquer par rapport à quoi n’a aucun sens.

Dans ces conditions, que faut-il faire ?

Quand aucun critère ne s’impose, la bonne démarche consiste à procéder par recoupements afin de cerner la réalité au plus près.

Mais ces précautions ne sont pas encore suffisantes. Prenons l’exemple, rencontré dans diverses régions du monde, d’une consommation alimentaire par habitant ne répondant pas aux besoins physiologiques. Avant de parler de surpopulation, il faudrait vérifier que la sous-alimentation ne concerne pas une partie seulement de la population, ce qui signifierait alors qu’elle s’explique par le régime social en vigueur. De même faudrait-il s’assurer que le départ d’une partie de la population améliorerait effectivement la situation de ceux qui restent. En d’autres termes, il ne faut pas confondre concomitance et causalité.

Enfin, il faut considérer l’aspect opérationnel, en s’interrogeant sur l’utilité pratique de la notion de surpopulation. Or, au-delà de sa capacité descriptive et évocatrice, elle apparaît limitée. Pour le montrer, remarquons qu’il y a deux façons d’exprimer le fait que les ressources sont insuffisantes pour répondre aux besoins de la population : les uns diront que le territoire est surpeuplé, les autres qu’il est sous-développé...

N’est-ce pas jouer sur les mots ?

Pas du tout ; il ne s’agit ni de sémantique, ni d’une querelle de vocabulaire. Derrière les mots, il y a des attitudes très différentes.

Dans le premier cas, on laisse penser que la population est responsable des difficultés rencontrées ; mais comme on ne peut pas supprimer les personnes présentes, on déplace le problème en disant qu’il faut les empêcher de procréer ; cela n’a évidemment rien à voir dans la mesure où une population peut être trop nombreuse à un moment donné sans que son renouvellement soit suffisant pour assurer son avenir ; seule une analyse dynamique (et non pas statique) permettrait d’aborder une question concernant le futur.

Ce qui veut dire qu’on ne peut prétendre sérieusement que la planète est menacée par la surpopulation ?

Certainement, ou plus exactement aucun argument sérieux ne permet de justifier la peur que cette question traduit.

La seconde expression, celle de sous-développement, révèle une optique plus positive puisqu’elle revient à chercher les moyens (politiques, sociaux, culturels, économiques, etc.) de satisfaire la population existante.

En définitive, si ponctuellement il est possible de dire qu’un espace est surpeuplé (le métro aux heures de pointe, une plage de la Côte d’Azur en plein mois d’août !), cela ne permet pas de dégager des solutions pour l’avenir. La notion de surpopulation n’a aucun caractère opérationnel.

Elle ne sert pas à grand chose, mais permet au moins de décrire un fait ; ce n’est pas si mal.

Eventuellement ; mais il arrive surtout que l’emploi du terme cache la réalité profonde, à savoir l’insuffisance de la fécondité pour assurer l’avenir justement. Dans ce cas, nous devons effectivement parler de "mythe de la surpopulation".

D’un point de vue scientifique, nous pouvons dire qu’il y a abus de langage depuis qu’a été analysé le phénomène de transition démographique. Ce dernier permet, d’une part d’expliquer la croissance exceptionnelle des populations à un moment très précis de leur histoire, d’autre part de fonder l’hypothèse d’une stabilisation de la population mondiale. C’est le schéma le plus souvent retenu par les experts des Nations Unies.

Il est d’ailleurs dépassé, et pas dans le sens habituellement mis en avant : l’inconnue la plus forte concerne en fait ce qui se produit dans la période post-transitionnelle ; la situation observée dans les pays industrialisés suggère de ne pas écarter trop vite le risque d’une implosion. Nous sommes bien loin de la surpopulation.

Pourtant, certains pays en développement peuvent être confrontés à des difficultés liées à une croissance trop rapide de leur population.

Bien entendu ; les réserves et mises en garde qu’une analyse rigoureuse nécessite de faire n’empêchent pas qu’une augmentation accélérée de la population puisse rendre plus difficile le maintien d’un niveau élevé d’équipement par travailleur.

Il n’en est pas moins vrai que la généralisation de cette perspective aux économies développées dont la population croît lentement est problématique... et cela d’autant plus que l’impact positif de la population sur le plan qualitatif est généralement ignoré.

Alors, quelle leçon faut-il retenir ?

Toutes ces questions relatives aux liens entre la population, la croissance et le niveau de vie ne font l’objet d’aucun consensus [1]. Sur le plan théorique, la question est loin d’être tranchée dans un sens ou dans l’autre de façon convaincante. Le fond du problème est bien que le développement économique n’est jamais le résultat d’un processus mécanique ; il se fait par des hommes et pour des hommes. C’est en plaçant les rapports humains au centre de l’économie que celle-ci surmontera les défis qui lui sont posés.


Chiffres-clés : L’accroissement démographique mondial

  - En 1750, on évalue la population mondiale à 750 millions d’êtres humains.

  - En 1800, elle est estimée à 954 millions de personnes.

  - Elle dépasse pour la première fois le milliard au cours du XIXème siècle.

  - Elle atteint 1.634 millions au 1er janvier 1900.

  - Le Population Reference Bureau estime la population mondiale à 5,607 millions en 1994.

  - En 1999, la barre des 6 milliards d’hommes sur la terre est franchie.

Soyons sérieux

L’idéologie malthusienne utilise des clichés émotionnels forts pour frapper les esprits, présentant sur l’ensemble de la planète des populations surnuméraires entassées avec un espace vital extrêmement réduit.

"Peut-être faut-il rappeler plus sérieusement que pour concentrer toute la population du monde sur un espace où chacun ne disposerait que d’un mêtre carré, il suffirait d’occuper l’équivalent d’un département français moyen" !...

J.D.Lecaillon, La Nef, juin 1996.

Saviez-vous que...

"De l’avis même de la FAO (Food and Agriculture Organization) et du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la Population), dont on connaît l’action pour le contrôle démographique, il y a actuellement plus qu’assez de nourriture pour alimenter la planète. Le problème essentiel n’est ni d’ordre démographique ni d’ordre agronomique ; il est de nature morale, politique et organisationnelle".

Père Michel Schooyans, in La Nef, juin 1996.


"Il y a quelques années seulement, les spécialistes attendaient une population mondiale d’au moins 12 milliards pour le siècle prochain. Les mêmes estiment aujourd’hui qu’elle devrait plafonner à 8 milliards au mieux, avant de baisser à partir de 2050 ou même avant".

Jean-Paul Dufour, Le Monde, 31 octobre 1996.

Politiquement correct

"Quelles sont les manifestations du politiquement correct dans le domaine démographique ? D’abord, le silence des organes de presse de la Communauté européenne qui est la région du globe où le déficit démographique est le plus fort. L’indice de la fécondité européenne qui est de l’ordre de 1,4 à 1,5 est très faible, plus faible que l’indice japonais, et cela fait deux dizaines d’années qu’on est dans cette situation. D’ici quelques années, le nombre des décès va l’emporter sur le nombre des naissances. Trouve-t-on quelque chose sur ce sujet dans les journaux ou les communiqués de presse venant des organismes communautaires ? Rien. (...) De ce phénomène qui est essentiel et qui va à long terme modifier radicalement le poids et la compétitivité de l’Union européenne (...) on ne parle pas. Il y a une sorte de volonté de dissimuler ces réalités alors que dans le langage à la mode chez les experts, on dit que c’est un fondamental".

Jean-Claude Chesnais, démographe, Le crépuscule de l’Occident, Robert Laffont, 1995.

Question de bon sens

"S’il est prouvé qu’aucun pays ne s’est jamais développé dans une phase de stagnation démographique, il est par conséquent erroné d’attribuer le sous-développement de certains pays à la croissance démographique. Il convient plutôt d’examiner si ces pays ne sont pas dotés de systèmes économiques, juridiques, politiques et sociaux injustes, les empêchant "d’accueillir" la croissance démographique."

A.S. BOURDIN, "Famille chrétienne" n°950, 28 mars 1996.


"Combien d’hommes y aura-t-il sur la terre à la fin du XXIème siècle ? L’ONU, (...) a révisé son pronostic à la baisse il y a quelques mois. Elle prévoit qu’il faudra plus d’un siècle pour assister au doublement de la population actuelle. La barre des 12 milliards ne devrait pas être touchée avant 3020 et nous serons presque9 milliards en 2050. "Nous devrions sans grand risque de se tromper être 9,5 milliards autour de 2050", estime pour sa part Jacques Vallin, chercheur à l’Institut national d’études démographiques (Ined). Lorsque le monde a atteint la barre des 6 milliards d’habitants en 1999, c’est après avoir vu sa population multipliée par quatre en cent ans. Pareille explosion ne devrait donc pas se répéter : nous ne serons pas 25 milliards en 3000."

Lucas DELATTRE, "Le Monde", 10 novembre 1999.


"On souligne souvent le caractère explosif de l’évolution démographique, justifiant ainsi des mesures anti-familiales. Or, le rapport de l’ONU souligne que l’accroissement démographique mondial ralentit régulièrement, et que l’explosion attendue n’aura pas lieu. Le taux d’accroissement annuel de la population, qui était de 2% il y a trente ans, est tombé à 1,4%. Même en valeur absolue, l’accroissement annuel de 80 millions de personnes est inférieur au maximum de 92 millions de 1992. Les prévisions de population ne cessent de se réduire : elles devraient atteindre 9 milliards de personnes en 2050, alors que les chiffres les plus fantaisistes circulaient encore il y a peu".

Professeur Jean-Yves NAUDET, "France Catholique", 24 septembre 1998.

Le malthusianisme

Thomas Robert Malthus (1766-1834), pasteur protestant anglais. Très préoccupé par la misère du peuple anglais, suite à la révolution industrielle, il élabore une théorie selon laquelle l’accroissement de la population, qui est géométrique, sera toujours supérieur à celui des moyens de subsistance, qui est arithmétique. "Un homme qui naît aujourd’hui, arrive dans un monde déjà plein ; au grand banquet de la nature, il n’y a point de couvert disponible pour lui ; elle lui ordonne de s’en aller, et elle ne tardera pas elle-même à mettre son ordre à exécution, s’il ne peut recourir à la compassion de quelques convives du banquet. Si ceux-ci se serrent pour lui faire de la place, d’autres intrus se présentent aussitôt, réclamant les mêmes faveurs. (...) L’abondance qui régnait précédemment se change en disette et la joie des convives est anéantie par le spectacle de la misère et de la pénurie qui sévissent dans toutes les parties de la salle, et par les clameurs importunes de ceux qui sont, à juste titre, furieux de ne pas trouver les aliments qu’on leur avait fait espérer" (in Essai sur le principe de population, 1798).

[1] Sur ce thème, et pour une présentation synthétique des arguments en présence comme des résultats des principales études, on pourra se reporter à J.D.Lecaillon, Démographie économique-Analyse des ressources humaines, LITEC, 1992, chapitres VII et VIII en particulier, pp. 187-236.

Sources :
ICHTUS

Posté par Adriana Evangelizt

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 23:54
Les scientifiques font confiance... aux scientifiques!


par Matthieu Perreault



Plus des deux tiers des scientifiques estiment qu'il est «acceptable» de militer pour l'interdiction de la biotechnologie alimentaire et des organismes génétiquement modifiés. Mais une proportion identique pense qu'il est «légitime» de faire, au nom de la science, la promotion des OGM.

Cette donnée, tirée d'un sondage effectué par l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS) auprès de ses membres, montre bien le respect qu'ont les scientifiques pour leurs pairs. «Tant que c'est fait au nom de la science, les chercheurs vont respecter un confrère», explique Yves Gingras, historien des sciences à l'UQAM, qui a analysé les résultats du sondage pour l'ACFAS.

De la même manière, les scientifiques estiment que le meilleur forum pour discuter de problèmes éthiques reliés à certaines recherches, notamment les risques des nouvelles technologies, est dans une conférence scientifique ou au sein des institutions académiques établies, par exemple les comités d'éthique des universités. Seulement 21% estiment qu'ils doivent en priorité alerter le public par l'entremise des médias. Les scientifiques sont aussi relativement satisfaits de leur engagement public, seulement 15% d'entre eux estimant qu'ils devraient consacrer davantage «beaucoup plus» de temps à la vulgarisation (36% souhaiteraient en faire «un peu plus»).

 

«Il y a une différence entre la population et les chercheurs sur l'implication des scientifiques dans la société, indique M. Gingras. C'est en partie dû à la carrière académique qui accorde plus d'importance aux communications avec les pairs qu'avec le public. Mais c'est aussi dû à la facilité des échanges avec d'autres chercheurs, à un langage commun, à une compréhension similaire de la méthode et des enjeux scientifiques.»

Néanmoins, les chercheurs ne sont pas immunisés contre le syndrome «pas dans ma cour». «Ils sont plus susceptibles d'être hostiles à soutenir l'opposition à une technologie quand ce n'est pas leur domaine de recherche, dit M. Gingras. Les chercheurs en sciences humaines ou sociales, par exemple, sont plus opposés que les autres au nucléaire ou aux OGM que ceux des sciences naturelles ou de la santé.»

L'historien des sciences estime que l'une des grandes différences entre les chercheurs et le public est la confiance envers la démarche scientifique. «On entend souvent dire qu'il ne faut pas se fier aux études qui ne trouvent pas de risques dans le nucléaire, le cellulaire ou les OGM parce que des gros gouvernements méchants ou l'industrie nous cachent des choses. Si on veut éviter tous les risques, avec un principe de précaution extrême, on ne fera jamais rien. Des risques, il y en a toujours. Les scientifiques savent que les choix scientifiques, ce n'est pas comme préférer Harper ou David Suzuki. C'est plutôt comme un choix entre deux modérés, entre Charest et Marois, par exemple.»

L'exemple de Grenelle

Depuis l'an dernier, des réunions rassemblant scientifiques et citoyens ordinaires ont lieu rue de Grenelle, à Paris, entre les 6e et 7e arrondissements. Des dizaines de mesures visant à régler des problèmes environnementaux, de l'interdiction des ampoules inefficaces au financement du train, ont découlé de ces rencontres.

Pour Jean-Marc Fleury, président de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques, les «Grenelle de l'environnement» sont un exemple à suivre pour impliquer les chercheurs dans les questions de société à teneur scientifique. «C'est un bon exemple de participation conjointe du public et des scientifiques», dit M. Fleury, qui enseigne à l'Université Laval. «On a pu avoir des réponses objectives aux problèmes concrets soulevés par la population.»

Le terme «Grenelle» est inspiré d'accords conclus en pleine crise de Mai 1968 par l'État, les syndicats et le patronat. Ils avaient été négociés au ministère français du Travail, rue de Grenelle, et symbolisent depuis l'idée de négociations consensuelles nationales.

Le Canada est tout de même bien placé au niveau de la participation des scientifiques, selon M. Fleury. «Dans les subventions scientifiques, depuis quelques années, il y a un volet communications publiques avec un budget séparé, dit M. Fleury. Ça ne fait pas encore beaucoup d'impact sur une carrière académique, mais c'est un début.»

SONDAGE ACFAS AUPRÈS DE SES MEMBRES:

Pensez-vous qu'il y a une crise de confiance entre la science et la société?

Moins de 60 ans / 40 ans et plus

Non: 54% / 46%

Oui mais la crise n'est pas grave: 22% / 19 %

Il y a une crise grave: 11% / 32%

Les chercheurs devraient-ils s'engager auprès de publics non spécialistes ?

Les chercheurs devraient en faire plus : 62%

Les chercheurs en font déjà assez: 22%

Cette tâche ne revient pas aux chercheurs : 13%

Dans votre travail de recherche, vous est-il arrivé de vous questionner sur les problèmes de nature éthique, morale ou politique que pourrait poser votre recherche?

Oui : 71%

Rarement ou jamais : 22%

Imaginez que, dans son travail de recherche personnel, un scientifique s'aperçoive que les conséquences de sa découverte pourraient poser des problèmes de nature éthique, morale ou politique. À votre avis, comment devrait-il se conduire?

Il devrait en parler à ses collègues avant de prendre une décision: 96%

Il devrait saisir un comité de sages : 85%

Il devrait saisir le comité d'éthique de la recherche de son établissement : 94%

Il devrait en parler avec des proches : 74%

Il devrait prendre la décision tout seul de poursuivre ou non cette recherche : 19 %

Il devrait alerter les médias : 21%

L'opposition aux technologies suivantes est-elle acceptable ?

Oui / Non

Le boycottage de produits alimentaires contenant des OGM: 73% / 23%

La lutte contre l'implantation d'une centrale thermique au gaz: 75% / 15 %

La lutte contre l'implantation d'un port méthanier : 71% / 18 %

La lutte contre le développement des nanotechnologies : 27% / 58%

La lutte contre la surexploitation des forêts : 93% / 5%

La promotion, au non de la science, des produits suivants est-elle légitime?

Oui / Non

Assurer que l'énergie nucléaire civile présente un risque acceptable : 77% / 18 %

Assurer que le téléphone mobile ne présente pas de risque pour la santé: 69% / 24%

Assurer que les OGM ne présentent pas de risques pour les consommateurs : 70% / 24%

Sources
Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 10:59




L'empreinte écologique de l'humanité reste largement supérieure à la capacité biologique de la planète


Dans la dernière version de son rapport Planète vivante, le WWF revoit à la hausse ses estimations concernant l'évolution de l'empreinte écologique de l'humanité et prévoit que d'ici 2030, deux planètes seront nécessaires pour assurer ses besoins.

La dernière édition du rapport Planète vivante publié tous les deux ans par le Fonds mondial pour la nature (WWF), fait à nouveau une description inquiétante de l'état de la planète et surtout des impacts des activités humaines (empreinte écologique). Le rapport démontre que la consommation de ressources naturelles est plus intense et plus rapide que la capacité de la planète à les reconstituer (biocapacité). La demande de l'humanité en ressources dépasserait maintenant la capacité de régénération de la planète d'environ 30%.

Trois-quarts de la population mondiale vit dans un pays écologiquement débiteur

Cette tendance à la hausse de l'empreinte écologique globale s'observe dans la plupart des pays de l'OCDE. À l'échelle d'un pays, l'empreinte écologique mesure la surface biologiquement productive de terre et de mer nécessaire pour fournir les ressources consommées par le pays et absorber les déchets qu'il produit. Les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis d'Amérique, le Kowéit, le Danemark et l'Australie sont les pays dont l'empreinte écologique par habitants est la plus élevée. Certains de ces pays ont toutefois une biocapacité nationale importante qui ne les place pas parmi les états les plus critiques. C'est le cas des Etats-Unis et de l'Australie qui avec le Brésil, la Chine, l'Inde, le Canada et l'Argentine représentent plus de la moitié de la biocapacité de la planète.
À l'inverse le Bangladesh, le Congo, Haïti, l'Afghanistan et le Malawi sont les pays ayant le moins d'impacts et seuls les pays de l'Europe non membres de l'UE, l'Afrique et l'Amérique latine respectent leur biocapacité.

Selon le rapport du WWF, les pays d'Europe occidentale sont quant à eux tous des pays « débiteurs » et certains ont une empreinte écologique de 150% supérieurs à leur biocapacité : c'est le cas de la Grèce, du Royaume-Uni, de l'Italie ou encore de l'Espagne. L'Allemagne est dans une situation similaire mais son empreinte écologique diminue de manière régulière depuis le début des années 80.

L'empreinte écologique de la France excède de 62 % sa biocapacité

Concernant la France, si la situation est moins critique que pour ses voisins européens, le rapport du WWF révèle que le pays a augmenté son empreinte écologique de 85% entre 1961 et 2005. Cette hausse s'expliquerait par l'augmentation de l'empreinte carbone et de l'empreinte des terrains bâtis. Autrement dit la surface nécessaire pour absorber les émissions de CO2 du pays et celle occupée par les bâtiments et les routes a fortement augmenté depuis 1961. En 2005, chaque Français utilisait les ressources provenant de 4,9 hectares de terre et de mer. Mais ces ressources sont limitées et dans le cas de la France, la biocapacité du pays est estimée à 3 ha par personne. Résultat, l'empreinte écologique de la France excède de 62 % sa biocapacité et ce malgré la prise en compte des forêts de Guyane française !
Toutefois, depuis 1980 l'empreinte écologique du pays a tendance à se stabiliser alors que le PIB augmente toujours.

Une urgence planétaire

"Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie" - James P.Leape

Pour le WWF, il est donc plus qu'urgent d'inverser la tendance : si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie, annonce James P.Leape, Directeur général du WWF International. Cette estimation est donc plus inquiétante que celle annoncée dans l'édition 2006 où il était question de deux planètes d'ici 2050.
Selon le WWF, différentes stratégies sont possibles pour réduire l'écart entre la demande de l'homme sur la nature et l'offre de celle-ci : efficacité énergétique et économies d'énergie dans l'industrie et le bâtiment, limitation de l'usage des véhicules, développement des énergies renouvelables…

Si rien n'est fait, le WWF s'attend à une crise majeure : la consommation inconsidérée épuise le capital naturel mondial à un point tel que nous mettons en danger notre prospérité future, explique James P.Leape Directeur général du WWF International. Pour appuyer son analyse, l'association fait un parallèle avec la crise financière et économique actuelle : nous sommes en train d'agir écologiquement de la même façon que les institutions financières se sont comportées économiquement, cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les conséquences, estime Jonathan Loh de la Société Zoologique de Londres (ZSL), partenaire pour l'élaboration du rapport. Seulement les conséquences d'une crise écologique seront bien plus graves que l'actuelle crise économique, prévient-il.

F.ROUSSEL

Télécharger le rapport Planète Vivante 2008

Sources :Actu-Environnement




Environnement: Crise écologique en vue


 
L'empreinte écologique de l'humanité, c'est-à-dire sa consommation de ressources naturelles, dépasse maintenant de 30 % les capacités de la planète à se régénérer, montre le rapport Planète vivante 2008.

La crise économique actuelle montre que l'humanité vit au-delà de ses moyens financiers.

Cette récession mondiale qui plane ne serait rien en comparaison de la menace d'un resserrement du crédit écologique, montre l'édition 2008 du rapport Planète vivante publiée par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

En fait, l'humanité vivrait au-dessus de ses moyens, point.

Le document montre que la consommation planétaire de ressources naturelles excède désormais de 30 % les capacités de la planète à se régénérer.

La pression qu'elle exerce sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle, note le rapport.

Cette surexploitation vide les écosystèmes, et les déchets s'accumulent dans l'air, la terre et l'eau.

Les auteurs du rapport notent donc que le monde fait plus que jamais face à une consommation effrénée du capital naturel mondial. Selon eux, la consommation excessive de l'homme épuise les ressources naturelles à un point tel qu'il met en danger son propre avenir.

Sources
Radio Canada

Posté par Adriana Evangelizt

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:57

Etat des lieux dans le pays qui exporte la "démocratie" chez les autres à coups de bombes et napalm. L'esclavage des Peuples n'est pas une légende. Les survivants devront retenir la leçon lorsque l'on va être projeté à l'âge de pierre. Ce qui ne saurait tarder. Que les Mamonites continuent de construire leurs bunkers, ils y mourront étouffé à l'intérieur. Beaucoup de ces satanés pensent qu'ils s'en sortiront. Ils connaissent mal le fonctionnement de Dame Terre. A celui qui a Elle enlève TOUT... et que peut-on prendre à celui qui n'a rien ?





Aux Etats-Unis, les pauvres sont majoritairement des femmes



[Gregoire Seither - IES News Service - 14/10/2008]
Une étude publiée par le “Center for American Progress” démontre que, quelle que soit la race ou l’origine ethnique, aux Etats-unis, si vous êtes une femme, vous avez près de trois fois plus de chances d’être pauvre que si vous êtes un homme.

L’étude explique que “Plus de la moitié des 37 millions d’Américains vivant dans la pauvreté sont des femmes” et que “la fracture de la pauvreté entre hommes et femmes est plus importante proportionnellement aux Etats-unis que dans n’importe quel autre pays au monde,”. Un certain nombre de facteurs contribuent à maintenir une très forte proportion des femmes dans la pauvreté. Les femmes sont moins payées que les hommes, à travail égal, elles sont souvent cantonnées dans des emplois mal-payés et supportent la plus grande partie des coûts afférents à l’éducation et l’entretien des enfants. De plus, le fait d’avoir des enfants affecte nettement plus les conditions de travail des femmes et grève beaucoup plus leur possibilités de formation et de promotion professionnelle.

Enfin, la violence domestique et sexuelle qui touche une femme sur trois aux Etats-unis peut les pousser dans un cycle de pauvreté.

Le rapport recommande des programmes d’emploi “permettant aux femmes de recevoir un salaire décent, le renforcement d’un réseau de services sociaux qui viennent en soutien aux familles et en assurent la bonne santé : soins médicaux de qualité, crèches, garderies périscolaires, aides au logement…”

Sources
Libertés et Internet

Posté par Adriana Evangelizt

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